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24 otages secourus par la marine togolaise
Publié le mardi 3 fevrier 2015  |  AfreePress


© Autre presse
Le président Faure Gnassingbé réceptionnant au port de Lomé le premier des deux patrouilleurs de type RPB33 commandés par le Togo aux chantiers Raidco Marine.


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Togo - La marine nationale togolaise, informée par son homologue ghanéenne le 1er février 2015 d’un acte de piraterie dont a été victime le navire de pêche nommé Lung Rong Young Lu 917, battant pavillon ghanéen et ayant à son bord 22 ressortissants ghanéens et 6 ressortissants chinois, a poursuivi les pirates dans les eaux internationales, a appris l’Agence de presse Afreepress d’un communiqué du Haut conseil pour la mer.

Plusieurs tirs de sommation et tentatives diverses ont été déployés par le patrouilleur togolais qui s’est mis à la poursuite du navire piraté mais cela n’a pas pour autant dissuadé les pirates, indique le communiqué.

« Dans ce contexte, 24 otages ont pu se libérer en se jetant à l’eau, ils ont ensuite été promptement secourus et embarqués à bord des patrouilleurs togolais. Il est néanmoins à déplorer qu’un marin ghanéen blessé par arme blanche par les pirates à bord a succombé à ses blessures au cours de la prise en charge. De même trois autres marins de la même nationalité sont portés disparus et 4 marins chinois sont retenus à bord du navire piraté », lit-on dans le document.

Pour les autorités marines togolaises, deux (2) conséquences peuvent être tirées de cet « incident « : la marine nationale a prouvé sa capacité à sécuriser les eaux sous juridiction togolaise et de là, à intervenir dans les eaux internationales.

« Cette crise a été également l’occasion de mettre en évidence la collaboration et le partage d’informations au niveau international dans la lutte contre la piraterie maritime », soutient-on.

Selon les informations données par la marine togolaise, un patrouilleur béninois a pris le relais du Togo dans la poursuite du navire piraté.

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