«J’aurais souhaité véritablement réussir à faire entendre davantage la voix de la jeunesse parce que j’ai le sentiment qu’elle n’a pas été comme je l’aurais souhaité ».
Cette déclaration est de Thierry Lakougnon, le président sortant du CNJ (Conseil National de la Jeunesse) qui, après plus de 6 ans passés à la tête de cette structure nationale de la jeunesse, a passé le témoin à son successeur Régis Batchassi, élu le 17 janvier après un congrès tenu, à Kara, ville située à plus de 370 Km environ de Lomé.
En effet, le CNJ a été mis sur pied par les autorités du pays depuis 2008 pour donner la voix ou l’opportunité à la jeunesse togolaise d’être au devant de ses responsabilités.
Et lors de la présentation officielle du nouveau bureau et de la passation de responsabilité le président sortant a indiqué que « c’est un sentiment de devoir accompli qui l’anime » mais, il a dit avoir un seul regret : « c’est que j’aurais souhaité véritablement réussir à faire entendre davantage la voix de la jeunesse parce que j’ai le sentiment qu’elle n’a pas été comme je l’aurais souhaité ».
Pour sa part, le nouveau président qui entend redonner à la jeunesse togolaise son rayonnement d’antan, a résumé son cahier de charge en trois points : « Premièrement, je pense au renforcement de la cohésion au sein de la jeunesse.
Cela passera par l’incitation à la création et à la bonne culture des associations ainsi que la forte mobilisation des jeunes au sein des associations. Deuxièmement, je pense renforcer l’intervention du CNJ dans la formation, l’auto-emploi des jeunes par la création d’une cellule conseil chargé d’orienter et d’aider les jeunes à l’élaboration des projets. Troisièmement, je contribuerai à inculquer à la jeunesse, la culture citoyenne ».
Le directeur de la jeunesse, M. Anala a salué le travail abattu par l’ancien bureau et a convié le nouveau bureau à en faire mieux.
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