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L’Allemagne «doit regarder l’Afrique d’une nouvelle manière», selon son ministre des Affaires étrangères
Publié le mardi 24 fevrier 2015  |  Agence Ecofin


© aLome.com par Parfait
Lancement officiel du PROREDD (Programme d’appui à la rẻduction des ẻmissions liẻes au dẻboisement et à la dẻgradation et rẻhabilitation des forȇts au Togo)
Lomẻ, le 12 fẻvrier 2015, hôtel Sarakawa. La coopẻration allemande au Togo lance le PROREDD (Programme d’appui à la rẻduction des ẻmissions liẻes au dẻboisement et à la dẻgradation et rẻhabilitation des forȇts au Togo), en prẻsence des autoritẻs togolaises et du chef de la diplomatie allemande au Togo, Dr Volker Berresheim


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Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a déclaré, le 21 février, que son pays doit changer sa vision de l’Afrique et y jouer un rôle plus important. «L’Allemagne perçoit traditionnellement l’Afrique comme un continent de crises et de conflits, mais certaines régions sont stables. Nous devons la regarder d’une nouvelle manière», a-t-il affirmé lors d’une visite au Rwanda. M. Steinmeier a également indiqué que l’Allemagne «a un intérêt à établir une relation plus étroite avec l’Afrique et pas seulement en raison des possibilités économiques» qu’offre le continent.

Le chef de la diplomatie allemande a noté, dans ce cadre, que son pays soutient plusieurs missions de maintien de la paix en Afrique, citant en particulier la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) que Berlin finance à hauteur de plus de 100 millions d’euros par an.

A noter que la chancelière allemande Angela Merkel avait estimé, à la veille du 4ème sommet Union européenne-Afrique tenu en avril 2014 à Bruxelles, que son pays est en mesure être un «courtier honnête des matières premières produites en Afrique, dans le but d’aider ce continent à mieux profiter de ses richesses». Mme Merkel avait aussi appelé l'Allemagne à repenser l'Afrique et à se dégager d'une vision trop tournée vers les besoins d'aide de certains pays du continent.

L’Allemagne qui n’a pas été parmi les premières puissances économiques mondiales à miser sur le potentiel de l’Afrique, tente désormais de rattraper son retard en matière de coopération économique avec continent, par rapport à la Chine, aux Etats Unis, à la France, et même à certains pays émergents comme l’Inde, le Brésil et la Corée du Sud.

Le deuxième exportateur mondial a, cependant, un long chemin à parcourir.

Les échanges commerciaux germano-africains ont totalisé 60 milliards en 2013, un niveau bien inférieur à celui du commerce sino-africain qui a dépassé la barre de 200 milliards de dollars. Et sur les 9 milliards d'euros d'investissements allemands en Afrique, 8 milliards sont concentrés en Afrique du Sud, en Algérie et au Nigeria.

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