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L’un des présumés tueur de Tavio Amorin est mort
Publié le mardi 24 fevrier 2015  |  Le Temps


© Autre presse par DR
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L’homme s’est effacé depuis le crime dont il s’est rendu coupable le 23 juillet 1992, sur le jeune leader du Parti Socialiste Panafricain (PSP) Tavio Ayao Amorin. Le gardien de la paix Karewe Kossi, puisque c’est de lui qu’il s’agit. Kusasanews a appris sa mort et son enterrement ce week-end à Pya.



23 juillet 1992, aux environs de 21 heures, Tavio Ayao Amorin, leader du PSP et secrétaire général du collectif de l’opposition démocratique (COD 2), sortait d’une visite qu’il avait rendu à pied, à un parent dans le quartier Tokoin-Gbonvie dans le nord de Lomé, quand deux individus qui l’attendaient dans une ruelle, ouvrirent le feu sur lui en le criblant de balles.

Mortellement blessé, Tavio Amorin fut dans un premier temps, transporté au CHU Lomé Tokoin, puis transféré à l’hôpital Saint Antoine de Paris où il rendit l’âme 6 jours plus tard, le 29 juillet, alors qu’il n’avait que 33 ans. Les auteurs de ce crime odieux, ont dans leur fuite, abandonné sur les lieux du crime, leurs cartes professionnelles au nom de Boukpessi Yodolou sous-brigadier et Karewe Kossi, gardien de la paix né en 1967 à Pya. Ce dernier qui depuis lors s’est retranché à Kara selon des indiscrétions, où il vivait en toute impunité, a rendu l’âme le 31 janvier dernier. Il a été conduit en sa dernière demeure samedi passé dans le village de Pya, ont constaté plusieurs témoins sur place.

Jamais donc, la famille Amorin n’obtiendra justice. Aucune suite n’a été réservée jusqu’à présent à la plainte déposée par la famille devant les tribunaux togolais. Karewe Kossi s’en est allé paisiblement sans être inquiété. Mieux encore, il avait bénéficié d’une protection dans les hautes sphères décisionnelles du pays. Son coéquipier Boukpessi Yodolou, serait en vie quelque part dans le nord du pays, avons-nous appris.

Les Togolais quant à eux, surtout la jeunesse, continuent de pleurer leur héros national Tavio Ayao Tobias Amorin, à l’époque secrétaire général du COD 2, très critique vis-à-vis du pouvoir qu’il combattait avec vigueur.

« Votre maintien au pouvoir nous est pénible. Nous avons mal au Togo. Mais puisque vous y êtes, tentez de jouer le rôle qui vous est dévolu. Ou dans un sursaut d’orgueil, de dignité et dans l’intérêt supérieur de la nation, démissionnez! », avait-il écrit dans une lettre ouverte au Général Eyadèma.

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