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Togo/legislatives: Des organisations de la société civile redoutent la violence et demandent le report
Publié le jeudi 4 juillet 2013  |  Xinhua




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LOME -- Deux groupes d'organisations de la société civile, redoutant une période post-électorale incertaine, appellent à un report des élections législatives prévues le 21 juillet prochain pendant que des partis de l'opposition, tout en fustigeant le processus en cours, ont aligné leurs candidats, a constaté mercredi l'agence Xinhua.

Les deux organisations, Solidarité et action pour un développement durable (Sadd) et le Groupe de réflexion et d'action pour le dialogue, la démocratie et le développement (GRAD) ont, en ce sens, organisé une conférence de deux jours, les 1er et 2 juillet, pour examiner avec des acteurs politiques la situation qui prévaut dans le pays.

La rencontre s'est tenue sous le thème « Crises sociales et politiques récurrentes au Togo : Quelles alternatives citoyennes pour une sortie de crises » et rappelé la prise en compte des recommandations de la Commission Vérité Justice et réconciliation (CVJR) pour une réconciliation du peuple avec lui même.

Elle a débattu des revendications des partis politiques qui fustigent le processus en cours, les préoccupations du front social avec des revendications des fonctionnaires sur fond de grèves qui paralysent l'administration publique, l'intervention des confessions religieuses pour apaiser le climat socio-politique ainsi que la question des droits de l'homme au Togo.

Dans un mémorandum, la conférence a relevé que les événements tragiques qui ont secoué le Togo ces derniers mois ont « accentué la fracture politique et sociale, ravivé des rancoeurs, aggravé les frustrations et renforcé la méfiance mutuelle, toutes choses qui ne sont pas de nature à faciliter la réconciliation nationale ».

Il serait « contre indiqué d'organiser des élections dans ces conditions si l'on ne veut pas retomber dans le triptyque – élection - contestations réprimées – dialogue », a-t-elle dit.

La conférence explique que de récents événements enregistrés dans différentes parties du pays « véhiculent des symptômes plus importants » que ceux ayant conduit aux violences post-électorales d'avril 2005 ayant fait des centaines de morts, selon un rapport national d'établissement des faits.

En conclusion, elle a indiqué que le report des élections législatives et l'instauration d'un dialogue franc, sincère et inclusif sont vivement recommandés.

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