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Energie : La CEET poursuit son vaste chantier d’extension de son réseau à travers tout le pays
Publié le mardi 10 mars 2015  |  Le Médium


© aLome.com par Parfait
Une des nouvelles routes de la capitale togolaise , faite par la société Ebomaf: cette route va d’Adjidogomè à Agoè.


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Le vaste plan de modernisation se poursuit. Il comprend l’éclairage public dans les grandes villes et l’électrification rurale. Sur les projets déjà achevés, on peut citer celui financé par la coopération indienne pour alimenter environ 77 localités. L’Union européenne a financé l’électrification d’une vingtaine de villages au niveau des frontières Togo-Bénin et Togo-Ghana.


22 localités disposent désormais de courant grâce à un programme d’électrification rurale à partir de l’énergie solaire, soit plus de 2000 foyers raccordés.
Depuis 2009, Le Programme de réhabilitation des structures de production d’énergie et le programme d’électrification rurale mis en place par l’Etat ont permis d’électrifier plusieurs localités par groupes électrogènes et par extension réseau, les grands artères de la ville de Lomé. Dans ce cadre, les Groupes électrogènes ont été placés à Mango, Tsifama, Yégué, Etat-major, Kpékpémé, Saligbé, Ahassomé, Tado, Tohoun, groupe mobil, etc. la localité d’Agbandi a été aussi électrifiée

Un effort constant d’extension du réseau


En 2010, 500 millions de FCFA ont permis d’électrifier plusieurs localités dans les régions Maritime et Savanes. Le projet d’électrification rurale financé par la BIDC à hauteur de 6,5 milliards de FCFA à travers un projet qui couvre environ 70 localités rurales reparties dans les cinq régions économiques et le projet d’électrification transfrontalière ont été aussi réalisés.


Toujours dans la recherche des moyens financiers, deux accords de prêt avaient été signés pour le secteur de l’énergie en 2011. Le premier concerne 20 milliards de FCFA pour le projet de Renforcement et de construction des alimentations en énergie électrique au Togo pendant que le second concerne le projet d’électrification rurale phase 2 d’un montant de 15 millions de dollars US.


Le programme d’électrification rurale sur le financement de l’Etat a continué, et a permis d’électrifier des localités dans les régions de la Kara, Centrale et Plateaux. En 2011 aussi, le secteur a bénéficié de l’appui de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) à hauteur de 6,5 milliards de FCFA à travers un projet qui couvre environ 70 localités rurales réparties dans les cinq régions économiques avec la construction de 160 km de réseau BT et 248 km de réseau MT.


Pour 2011, l’électrification rurale aura ainsi été de 45 villages électrifiés dans le cadre du projet BIDC et près d’une vingtaine de localités dans les préfectures de DANYI et WAWA par la construction de 60 Km de ligne MT et de 20 Km de ligne BT dans le cadre de l’électrification transfrontalière sur financement de l’Union Européenne (UE) et la contribution des Sociétés d’électricité du Togo (CEB et CEET) et celle du Ghana Electricity Company of Ghana (ECG).
Bien que l’appui de l’Etat ait diminué en 2010, il a permis d’électrifier les localités de Gadjagan, et Notsè-Monu en éclairage public. Le financement de la Société Nationale des Phosphates du Togo (SNPT) a permis aussi d’électrifier Nyita, Dagbati, Akoumapé.


En 2013 également, le financement de la SNPT a permis d’électrifier une dizaine de localités dans les zones minières, de construire des écoles et centres de santé. Le programme d’éclairage public a permis d’électrifier les chefs-lieux des préfectures. Les localités de Gbodjomé, Abréwokor, Kaniamboua, Toaga, et Katindi ont été électrifiées grâce à 100 millions qui ont été alloués pour faire l’électrification rurale. Les travaux du projet d’électrification rurale phase 2 ont débuté avec l’électrification de Djagblé à la fin de l’année.

En 2014, 500 millions de FCFA ont été alloués à l’électrification rurale pour couvrir plusieurs localités dont Nawaré, Koumongoukan Gapé Atiho, Gapé Todomé, Gapé Lanvo, Koka et éclairage public à Adjengré.

Une demande toujours forte


Pendant les cinq dernières années donc, l’investissement dans l’électrification rurale a été énorme mais les attentes sont encore grandes. Rien qu’à prendre les périphéries de la capitale, le gouvernement doit œuvrer pour l’extension de l’électricité dans ces zones afin de lutter contre le phénomène des ” fils araignées ” qui non seulement donne une mauvaise image de la ville mais peuvent aussi être à la base d’énormes dangers.
En Septembre 2014, Le directeur général de la Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET), Gnandé Djetéli, a fait le point jeudi sur le programme d’extension du réseau en zone urbaine et rurale. Il a également évoqué le programme d’électrification transfrontalière et le recours aux énergies renouvelables.
La société publique va investir près de 74 milliards de Fcfa dans les prochains mois grâce à des financements de l’Etat et des partenaires comme l’Exim Bank de Chine, d’Inde, de la BIDC, de l’UEMOA ou de la BID.

Au ministère des Mines et de l’énergie on indique qu’en 2015, 300 petites villes et villages devraient être raccordés. Le ministère consacrera cette année sur fonds propres 1 milliard de Fcfa pour l’électrification rurale, le reste sera constitué d’apports de partenaires tels que la Chine et l’Inde. La couverture qui se situe entre 27 et 28% devrait passer à 32% en 2015.


” La coopération chinoise a été sollicitée pour le projet de barrage à Adjarralla et nous sommes en pourparlers avec le Ghana pour construire un barrage sur la zone de Bassar sur le fleuve Oti” a dit Noupokou Damipi, le ministre des mies et de l’énergie. La possibilité de construction d’une centrale thermique de grande capacité pouvant permettre d’alimenter les usines qui seront construites au Togo est aussi envisagée d’ici 3 à 4 ans, déclare le Ministère.


Koudjoukabalo

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