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Le sit-in des ODDH devant la CENI étouffé par les forces de l’ordre et de sécurité
Publié le vendredi 13 mars 2015  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait
Jour un des deux sit-in du Collectif TCHOBOE devant les locaux de la CENI qui s’est achevé en queue de poisson.
Lomé, le 12 mars 2015, Boulevard EYADEMA, devant les bureaux de la CENI. Le sit-in de TCHOBOE n`a pas mobilisé du monde et s`est achevé par une dispersion.


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Togo - Le sit-in programmé les 12 et 13 mars 2015 par les Organisations de défense des droits de l’homme (ODDH) et de certains partis politiques de l’opposition devant les locaux de la Commission électorale indépendante (CENI), pour exiger l’arrêt du processus électoral en cours a été empêché par les forces de l’ordre et de sécurité, a constaté l’Agence de presse Afreepress.

Les forces de l’ordre et de sécurité déployées sur les lieux ont fait usage de jets d’eau pour disperser la vingtaine de manifestants qui ont fait le déplacement des locaux de la CENI, avec à leur tête, Atchadam Tikpi du Parti national panafricain (PNP), Abass Kaboua du Mouvement des républicains centristes (MRC), Claude Améganvi du Pati des Travailleurs.

Etaient également présente, Raphaël Kpandé-Adjaré de la Ligue togolaise des droits de l’homme (LTDH), de Pasteur Edoh Komi du Mouvement Martin Luther King (MMLK) et de Nicodème Habia de l’Association togolaise pour la promotion des droits de l’homme et le développement social (ATPDHDS).

« C’est vraiment dommage car je pensais qu’on n’était dans une République mais je viens de m’apercevoir que nous sommes dans une jungle. Comment on peut traiter des citoyens sortis pour manifester et on peut les traiter de cette manière » a regretté Raphaël Kpandé-Adjaré, président de la LTDH.

Selon lui, les Organisations de défense des droits de l’homme (ODDH) et ces partis politiques de l’opposition restent toutefois déterminer à aller jusqu’au bout de cette lutte pour obtenir les reformes institutionnelles et constitutionnelles avant toute élection au Togo pour qu’on est des élections transparentes.

Pour Atchadam Tikpi, président du PNP, le processus électoral en cours est non seulement « illégal » et « bâclé » mais « il va apporter beaucoup plus de problèmes que de solutions ».

« Nous demandons le retour à la Constitution de 1992 qui a été adoptée par la majorité du peuple togolais et ce n’est pas impossible si le peuple souverain se joint à nous dans cette lutte » a-t-il ajouté.

Cette manifestation a été interdite par le contre-amiral, Fogan Adégnon pour cause de proximité de l’ambassade des Etats-Unis.

Modeste K.

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