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Les femmes auxiliaires et actrices de justice ont célébré l’évènement en différé
Publié le dimanche 15 mars 2015  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Des femmes togolaises, toutes de rouge vêtues, ont lancé un message fort à l’endroit des dirigeants de l’Afrique de l’Ouest en général.


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La journée internationale de la femme, ce fut le 08 mars dernier. Avec un léger retard, les femmes auxiliaires et actrices de justice ont célébré l’évènement ce samedi à la Maison de l’avocat à travers une rencontre organisée à Lomé.



Parallèlement au thème mondial « Autonomisation de la femme, autonomisation de l’humanité ? » et celui national, « Autonomisation de la femme pour la prospérité du Togo », ces femmes exerçant dans les différentes sections de la justice togolaise ont été entretenues sur deux thèmes qui leurs tiennent à cœur. Il s’agit des thèmes, « Les articles 159 du code de l’enfant et 233 du code des personnes et de la famille, obstacles au principe du double degré de juridiction ? » et « La situation de la femme togolaise 20 ans après Beijing ».


Parlant au nom de ses sœurs, Me Christine Ekoué Kouvahey a indiqué que les avocates, notaires, magistrates, notaires, greffiers et huissiers qu’elles sont, veulent à travers cette célébration rappeler que « si nous sommes des femmes privilégiées, parce que nous nous sommes autonomes, il existe beaucoup de nos sœurs qui sont discriminées, qui souffrent et qui sont violées.


Alors, nous voudrons nous tenir debout pour les informer sur leurs droits et leurs obligations, et les aider en même temps à défendre leurs droits ».
Se prononçant sur les thèmes des communications de leur rencontre, Mme Ekoué Kouvahey, elle n’est pas d’avis avec les dispositions des articles 159 du code de l’enfant et 233 du code la famille.


D’après elle, « la femme étant mère, elle exerce elle aussi à côté de son mari, l’autorité parentale, alors, lorsqu’il existe des conflits entre la femme et son mari, elles ont donc recours aux juges. Qu’elles aient recours au juge des enfants ou aux juges s’occupant des affaires matrimoniales, ces deux juges ne peuvent prendre leurs décisions qu’en s’appuyant sur des textes. Le juge de l’enfant s’appuie sur l’article 159 du code de l’enfant et le juge matrimonial s’appuie l’article 233 du code la famille. Mais ces deux textes posent un tout petit problème dans la mesure où, dès que le juge aura rendu sa décision, dans l’intérêt supérieur de l’enfant, l’autre partie qui aurait perdu le procès ne pourrait pas faire un recours devant la Cour d’appel ».


Avocates, notaires, magistrates, notaires, greffiers et huissiers se disent dès lors « un peu frustrées parce que dès que le juge aura rendu sa décision, il n’y a pas de recours, qu’elle soit bonne ou qu’elle soit mauvaise ».


Toutefois, à entendre ces femmes praticiennes du droit, il matière à espérer que « les juges s’entoureront des experts en la matière, des assistants sociaux, des médecins pour prendre une décision qui puisse être acceptable pour le père que pour la mère ».


Au terme des communications assurées par Me Darius Atsoo accompagné par la magistrate Mme Kayi Abbey-Kountey, il ressort des échanges qui s’en sont suivis que les femmes togolaises tout comme leurs sœurs du monde entier « ne demandent qu’à être accompagnées dans ce qu’elles savent déjà faire ».



Mathias G., Lomé (Telegramme228)
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