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Encore l’UFC !
Publié le lundi 7 octobre 2013  |  Le Correcteur


© Autre presse par DR
Les 182 candidats de l’UFC promettent une « large et écrasante victoire » à leur parti


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Togo - On ne commettrait pas l’impertinence d’aller trop vite en besogne en supputant sur un nouveau clash à l’Union des forces de changement (UFC). Le parti de M. Olympio connaît une fois encore une situation de désaccord idéologique. Cette fois-ci, le parti est divisé sur l’opportunité de poursuivre la collaboration gouvernementale avec le parti présidentiel.

Comment cela va-t-il finir ?

Deux situations : ou les frondeurs réussissent à influencer la position du parti et les ministres UFC quittent le gouvernement Ahoomey-Zunu II, ou ils sont mis en minorité puis réduits au silence et, qui sait, exclus du parti. Bien malin qui pourra dire exactement à cette date laquelle de ces situations pourra prévaloir. C’est vrai que le parti a cru opportun de clarifier la situation en publiant un communiqué officiel aux termes duquel « la décision du parti d’entrer au gouvernement a été le résultat d’une large concertation et consultation des membres de son directoire, entre autres, certains anciens ministres et députés », ce qui du coup tend à croire et à admettre que le débat est clos et que les frondeurs sont mis forclos. Ce serait sans doute trop tôt de le dire. Pour moi, si les frondeurs ont bravé la discipline du parti pour s’étaler ainsi sur la place publique, c’est un indice probant des problèmes au sein du parti.

Dès lors, peut-on imaginer que les frondeurs s’arrêtent aussitôt parce que le parti les aurait désavoués et confondus ? Ce serait d’ailleurs trop facile et très peu honorable pour eux. En conséquence, je crois que, même si sur le coup, les frondeurs baissent la garde peut-être parce que pris au dépourvu par le bureau directeur du parti et pour cela renoncent à leur logique, l’évidence de dissensions profondes au sein du parti qui a longtemps dérangé le sommeil et le fauteuil de feu Gnassingbé Eyadèma. M. Olympio a-t-il encore l’autorité et le charisme pour régler ce genre de problème ? Je ne saurais le croire étant donné que Nicodème Habia, l’un des militants frondeurs, fait partie des plus fidèles lieutenants de M. Olympio. Que les deux ne s’entendent plus sur l’opportunité de collaborer avec le parti présidentiel suffit pour appréhender l’ampleur du malaise jaune.

Pis, des confrères ont indiqué que M. Habia serait prêt à soutenir Jean-Pierre Fabre, président du rival ANC, à la présidentielle de 2015. S’il en est ainsi, je puis dire que si le pire ne survient pas à l’UFC cette année, l’année suivante, il pourra l’être en 2015. On pourra dire alors : «encore l’UFC» !

Carole AKOGOVI

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