Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Homawoo Jean Claude, Conseiller de Gilchrist Olympio: «Il n’y a pas de crise à l’UFC, ceux qui s’agitent ne sont pas digne de l’UFC»
Publié le mercredi 9 octobre 2013  |  Horizon news


© Autre presse par DR
Claude Homawoo, vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et membre influent de l’Union des Forces de Changement (UFC)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Horizon news : Une grande crise sévit à l’UFC ?


J-C Homawoo : Il n’y a pas de crise à l’UFC. C’est triste pour un grand parti, on s’aperçoive tant de distensions de la part de ses premiers responsables. Nous devons continuer par partager les idéaux de ce parti à accéder au pouvoir. C’est dommage qu’à travers cet accord signé avec le parti au pouvoir, les ambitions des gens ont changé pour des postes de responsabilités. Il faut penser d’abords aux intérêts du parti. Tous ceux qui s’agitent seulement veulent devenir ministre, alors que tout le monde aussi n’est pas appelé à l’être. Je vous informe que c’est suite à une concertation large sous la haute direction du parti que la décision d’aller au gouvernement a été prise avec trois places offertes. Ceux qui s’agitent ne sont pas digne de l’UFC.


Horizon news : Y a t il nécessité à l’UFC d’entrée à nouveau dans le gouvernement ?


J-C Homawoo : L’UFC est dans la vision d’une politique de rapprochement avec le pouvoir dans le but de réaliser l’alternance que tous les togolais désirent. Cette présence permet à l’UFC d’influencer sur les prises de décisions et au contrôle des actions du parti au pouvoir. La pâte de décision c’est au gouvernement, c’est l’occasion d’être proche de lui si vraiment on n’aime ce pays et que les seules initiatives ne soient pas dans les mains d’un seul parti politique pour diriger le pouvoir. D’ailleurs la politique de la chaise vide aujourd’hui n’est plus admise. Il faut que les partis politiques se mettent ensemble pour faire face aux réalités du pays et au bien être de la population. Les résultats de cette entrée, c’est qu il existe une paix sociale dans le pays, même si tout ne va pas tel que cela se doit. La preuve les élections législatives se sont déroulées sans heurts, sans gaz tiré, sans des balles en caoutchouc ou réelle comme par le passé. C’est pour les togolais que l’UFC est rentré dans le gouvernement. Que nous soyons du nord et du sud, de l’est à l’ouest l’essentiel c’est d’être ensemble pour créer le bonheur au pays et favoriser l’alternance. Quand les gouvernants se sentent en confiance, l’alternance est possible et l’UFC a fait déjà des avancées considérables. Avec cette débâcles, il faut réorienter autrement la politique de proximité en se mettant ensemble.


Horizon news : Quel appel voulez-vous lancer aux révoltés ?


J-C Homawoo : Je suis conscient qu’il y a des problèmes à régler au sein du parti et c’est ensemble que nous pourront résoudre ces problèmes tout évitant les guerres médiatiques. Nul n’a le monopole de la vérité et en s’éparpillant, on ne trouvera jamais de solutions conciliantes. Toutes les vérités individuelles doivent être mises ensemble pour avoir une seule vérité pour l’UFC autre moyen que cela est triste et déplorable.


Horizon news : Beaucoup vous accusent de vouloir devenir président du parti ?


J-C Homawoo : Loin de moi toute velléité de prendre quoique se soit, Gilchrist demeure le seul capitaine du bateau et qui mènera le parti au bon port. Je n’ai aucune intention de devenir président du parti. Beaucoup sont en tournée de sensibilisation pour booster la main de gilchrist olympio de la présidence auprès des fédérations. Mais moi, je n’ai aucune ambition à devenir président de ce parti. Pour le moment le seul président que l’UFC dispose c’est Gilchrist Olympio.


Horizon news : Faut il aller vite au congrès ?


J-C Homawoo : Ceux qui parlent de congrès s’agitent pour y aller, c’est leur problème. Moi je ne suis pas contre un congrès, mais la question qui se pose c’est dans quelle condition il sera organisé. Un congrès dans la précipitation sans concertation, sans dialogue n’aboutira à rien.

 Commentaires