Mieux connaître les personnes handicapées : Des journalistes bien outillés sur la question à Lomé

Société

Publié le jeudi 10 octobre 2013 | icilome

© Autre presse
Nkékpo Didie de la Fédération Togolaise des Associations de Personnes Handicapées (FETAPH)

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Togo - Une cinquantaine de journalistes du privé et du public, membre du Réseau des Journalistes Communicateur en Education (RJCE-Togo) ont reçu ce 09 0c octobre 2013, une dose de notion liée aux personnes handicapées.
Il s’agit des questions liées au droit et devoir des personnes handicapées, une initiative de Handicap International en collaboration avec la Fédération Togolaise des Associations de Personnes Handicapées (FETAPH). Pendant plus de trois heures d’horloge, les participants à cette journée de sensibilisation sont bien informés des questions touchant les personnes handicapées.

La rencontre rentre dans le cadre d’une série d’activité d’information et de sensibilisation déjà menée à l’endroit des secrétaires et transporteurs routiers dans leurs services respectifs par Handicap International afin de mieux sensibiliser les populations cette couche de la société, souvent victime de mépris.

En choisissant les journalistes pour une telle rencontre de sensibilisation, il est question pour les organisateurs d’attirer l’attention des médias sur leur rôle de relais à jouer en faveur des handicapés.

Mis à part les cours pratiques développés, les journalistes ont eu à visualiser des films documentaires sur l’apport des handicapés engagés dans certaines structures. Ces films documentaires sont élaborés au Bénin et au Sénégal.

Le 1er mars 2011, le Togo a ratifié la convention sur les droits des personnes handicapées et c’est dans ce cadre que cette rencontre est initiée. Quel est le regard que porte la société sur les personnes handicapées ? Difficile de le savoir mais, très souvent, on a tendance à définir le handicap à la déficience. Selon M…., lorsqu’une personne perd l’un de ses membres, il n’est pas un handicap, mais, dit-il, le handicape vient du regard, de l’environnement qui, s’il n’est pas adapté, la personne se retrouve en situation d’handicape.

« Notre attente, c’est qu’on change de regard vis-à-vis de la personne handicapée et que l’on ait une vraie définition de handicap. Lorsque l’environnement est adapté, la personne n’est plus en situation de handicap», a déclaré Nkékpo Didier, chef de projet à la FETAPH.

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