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Le budget d’organisation des élections législatives de juillet 2013 a eu un surcoût d’environ un milliard de francs cfa
Publié le lundi 21 octobre 2013  |  Plume libre


© Autre presse
Elections législatives du 25 juillet 2013


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Certains prestataires non payés s’inquiètent tout comme des membres et le personnel de la CENI

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), institution en charge de l’organisation des élections au Togo à eu à remettre tout récemment le rapport général détaillé des élections législatives du 25 juillet 2013 aux Autorités du pays, en l’occurrence au Président de la République, au Premier Ministre, au Président de l’Assemblée Nationale, au Ministre de l’Administration Territoriale et autres encore.
En effet, l’article 107 nouveau du Code électoral enjoint à la CENI de remettre un rapport détaillé de ses activités et de la gestion des fonds mis à sa disposition dans les soixante (60) jours qui suivent la proclamation de l’ensemble des résultats définitifs par la Cour Constitutionnelle.

Le rapport général de la CENI, selon les dispositions réglementaires, est adressé au Président de la République, au Premier ministre, au Président de l’Assemblée Nationale, au Président de la Cour Constitutionnelle, au Président de la Cour des Comptes et au Ministre de l ’Administration territoriale.

Ce rapport général de la CENI dont notre Rédaction a pu avoir copie révèle entre autres que le budget d’organisation des élections législatives de juillet 2013 a eu un surcoût d’environ un milliard de francs cfa.
« Le total de ce surcoût est évalué à 999 276 953 francs cfa » suivant le rapport général de la CENI.
A la page 58 de ce rapport on peut lire les explications de la CENI .
« Le surcoût est lié aux dépenses des opérations électorales en raison :
-des revendications relatives à l’augmentation de primes formulées par les agents électoraux
-de la prorogation des délais du recensement électoral dans les deux zones.
-du regroupement et payement du personnel employé dans le cadre des projets SUSIE (pour le suivi du recensement électoral) et SUCCES (pour la transmission électronique des résultats du scrutin) ;
-des acquisitions des matériels et des prestations payés par la CENI dans le cadre des projets SUSIE et SUCCES ».
Le surcoût total est donc évalué à 999 276 953 francs cfa.
Et curieusement, quelques mois après les élections législatives de juillet 2013, certains prestataires (fournisseurs par exemple) non payés s’inquiètent tout comme des membres et le personnel de la CENI qui, suivant les informations n’auraient même pas reçu leur dû depuis le mois d’août.

Toujours , suivant le rapport général de la CENI , en prévision du processus électoral de 2013 , la CENI avait transmis en juillet 2012 au ministère des finances une prévision des dépenses de fonctionnement (indemnités et primes des membres , traitement du personnel d’appui, dépenses de fournitures de bureaux) de presque un milliard et demie plus précisément : 1 478 561 496 frans cfa et une prévision de dépenses des opérations électorales et d’équipement d’un montant de 8 913 379 940 francs cfa soit un montant total de 10 391 941 436 fcfa .

Les dépenses engagées lors du processus s’élèvent à 11 391 218 389 francs cfa.

Tout compte fait on pourrait se poser la question de savoir pourquoi le salaire des uns traine et pourquoi on n’arrive pas à payer les prestataires et ceci, à temps.
Nous reviendrons sur le sujet.

Nadège Laverte / Brigitte Lafranche / Jean Laporte
Plume Libre / Exclusiviteinfo

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