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UFC : le film ne fait que commencer, l’avenir nous dira le reste
Publié le mardi 22 octobre 2013  |  Horizon news


© Autre presse
Gilchrist Olympio, président de l`Union des Forces du Changement (UFC)


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Togo - « Il n’y a rien caché sous le soleil, qui ne sera pas dévoilé », même si les responsables du parti Union des Forces de Changement (UFC) ont refusé longuement de voir les réalités en face dans plusieurs interviews qu’il n’existe pas de crise au sein du parti, ce lundi a été le comble et la goutte d’eau qui a débordé le vase après une réunion du bureau directeur en présence du président national Gilchrist Olympio.
Après la bande de Jean-pierre Fabre aujourd’hui président du parti ANC exclu du parti UFC en 2010, c’est au tour des autres ténors du parti de se voir infliger les mêmes sentences : il s’agit bel et bien de l’honorable, ex ministre de la communication Djimon ORE, Nicodème Ayao HABIA, Gbéya TSIMESSE et Théophile ADJANGBA respectivement 3e Vice-Président, 5e Vice-Président, 2e Trésorier Général-Adjoint et Conseiller qui ont traité le président d’avoir pris des décisions unilatérales pour l’entrée du parti au gouvernement.

Outre les exclus, Jean-Luc Homawoo, le délégué à la Jeunesse écope d’un blâme avec retrait de ses titres. L’UFC lui intime l’ordre de ne plus parler au nom du parti et ce jusqu’à nouvel ordre. le Bureau directeur précise qu’outre le président national, seul le porte-parole André Jonhson a mandat de le faire.

« le film ne fait que commencer, l’avenir nous dira le reste... » a déclaré, Nicodème Habia joint au téléphone après la décision d’exclusion.

Du côté de Jean-Luc Homawoo, il n’attend pas reconnaitre ces décisions qui n’amèneront le parti nulle part, plutôt qu’à l’éclatement des militants. D’ailleurs selon l’ex délégué de la jeunesse de « Détia », « seul un congrès pourrait décider de l’exclusion des membres, cette réunion donne l’impression que les décisions ont été déjà préparées pour être lues ».

En ce qui concerne les militants rencontrés juste au siège du parti après la tombée de la décision, les avis sont partagés selon les affiliations.

Ainsi pour certains proche des révolutionnaires c’est une décision très dure qui n’a pas d’avenir à avaler au moment où le parti se cherche après cette débâcle aux élections législatives et que d’ailleurs ceux qui prennent ces décisions ne sont même pas représentatifs dans le parti : Jean claude Homawoo, Eliot Ohin, Dablaka christian et autres. Cela laisse à croire que le président national n’a plus le contrôle du parti, ce qui est sûr c’est un non évènement et cette décision ne concerne que les signataires. Le mémorandum rendu public est trop claire. Le pire est à craindre dans les jours à venir....

Et pour ceux qui sont proche du président national, cette décision est la bienvenue car nul n’est au dessus de la loi et que le parti a besoin de redressement, de solidarité et de cohésion. Avec cet esprit de révolution, c’est du désordre notoire partout et comme les exclus ne voulaient plus assister aux réunions du bureau directeur c’est l’occasion pour eux de mieux réfléchir afin de reprendre le train.

D’ores et déjà, les exclus militent au sein d’un Comité de Réflexion pour l’Alternance Démocratique au Togo (CRADT).

Assisterons nous à la création d’ANC II au Togo ? Que deviendra le statut du député Dimon ORE ? Quelle sera la réaction de la population ? L’alternance pacifique en 2015 promise à la population est elle encore d’actualité ? Avec toutes les sensibilisations de deux années à l’égard de la population sur les cas d’exclusion de Fabre, faut il recommencer à zéro avec les nouveaux exclus ?

Wait and see.

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