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Dévastation de la masse environnementale : Le gouvernement tape du point sur la table, des transporteurs et exploitants des carrières sauvages promettent un bras de fer
Publié le mercredi 23 octobre 2013  |  icilome




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Togo - L’exploitation du sable continental et l’ouverture anarchique de carrières de sable continental deviennent de plus en plus préoccupantes eu égard aux conséquences désastreuses que cela engendre. Le Ministre des Mines et de l’Energie et le celui de l’Environnement et des Ressources forestières mesurant la portée de la chose, tapent du point sur la table pour arrêter tant soit peu, l’hémorragie et le désastre.

En effet, le 04 octobre dernier, se référant aux lois 2003-012 du 14 octobre 2003 modifiant et complétant la loi 96-004 du 28 février 1996 portant code minier de la République togolaise et la loi 2008-005 du 30 mai 2008 portant loi cadre sur l’environnement tous ces textes régissant l’exploitation, les Ministres des Mines et de l’Energie Noupokou Damipi et de l’Environnement et des Ressources forestières, André Johnson, dans un communiqué conjoint, mettent fin à l’ouverture des carrières anarchiques à compter du 1er novembre 2013 afin de limiter les dégâts liés à ces exploitations anarchiques selon les termes du communiqué.
« Le ministre des mines et de l’énergie et le ministre de l’environnement et des ressources forestières demandent à tout acteur qui souhaite ouvrir et exploiter des carrières de sable de prendre attache avec la Direction générale des mines et de la Géologie (DGMG) et l’Agence nationale de gestion de l’environnement (ANGE) pour les dispositions à prendre pour se conformer aux textes en vigueur. », précise le communiqué. « Tout contrevenant s’expose à la rigueur de la loi » poursuit le communiqué.

A l’annonce de cette décision salutaire et encourageante des deux ministres, les populations environnantes peuvent se frotter les mains tout en poussant un ouf de soulagement avant de souhaiter que cette décision s’applique strictement dans son intégralité pour punir les contrevenants.
Faudra-t-il dire que cette décision constitue une goutte d’eau versée sur le dos du canard ? Car, à peine la publication de ce communiqué, des informations font état de ce que certains exploitants et transporteurs se préparent à une résistance à la décision ministérielle.

Selon des informations recueillies dans le milieu des carrières sauvages, six syndicats des transporteurs et exploitants du sable continental se constituent en coalition de résistance pour défier la décision des deux ministres. Pour eux, cette décision ministérielle n’est pas opportune, car elle est nulle et de nul effet. Il faut que les ministres renoncent donc à cela. D’autres se proposent de contraindre le gouvernement à prolonger la date butoir de l’entrée en vigueur de cette décision à la fin du mois de décembre 2013 et qu’en janvier 2014 qu’ils puissent réfléchir sur comment collaborer avec le gouvernement. Quelle audace !

On se demande alors si le gouvernement va se laisser déjuger à cause de l’influence sans scrupule de ces transporteurs véreux et inconscients malgré les conséquences fâcheuses qu’engendre délibérément l’existence de ces carrières d’exploitation sauvage de sable continental. Il revient alors au gouvernement de rester ferme par rapport à sa décision pour désillusionner tous les indélicats qui ne font que protéger leur intérêts égoïstes et éhontés.

« Les carrières ayant obtenu une autorisation telles que les carrières de Dalavé et du lac Est de la lagune de Bè resteront ouvertes » La décision est donc claire. Oui tout contrevenant doit s’exposer à la rigueur de la loi. Le 1er novembre 2013 doit rester la date de rigueur pour contraindre strictement les transporteurs et exploitants du sable continental des carrières sauvages à observer la décision ministérielle pour s’approvisionner auprès de la carrière de la lagune Est de Bè légalement reconnue.

Le cas échéant, le gouvernement serait le vrai complice de la dégradation de l’environnement et il sera comptable de la culpabilité des conséquences désastreuses et dévastatrices que ces carrières sauvages ont suffisamment créées et ne cessent de créer aux populations environnantes.
Messieurs les Ministres la puce est mise à vos oreilles.

Jérôme Sossou

"Le Triangle des Enjuex"

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