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Nouvelle grève de trois jours des enseignants annoncée pour forcer la main au gouvernement
Publié le jeudi 31 octobre 2013  |  Telegramme228


© Autre presse par DR
AG extraordinaire des enseignants du Togo
Lundi 14 octobre 2013. Les enseignants du Togo ont réagi à la sortie médiatique du ministre des enseignements primaire et secondaire, Florent Manganawè


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Togo - « Du 04 au 06 novembre 2013, les enseignants rentrent en grève. Pendant cette période, les cours seront considérés comme faits. Et dans l’après-midi du 06 novembre, une assemblée générale sera tenue pour une réévaluation de la situation ». Telle est la décision prise ce mercredi en Assemblée générale par les fédérations des syndicats de l’enseignement. Ils étaient réunis dans un établissement scolaire de Lomé afin de faire le point sur la situation de leurs revendications. Ce mot d’ordre de grève, selon les fédérations, répond au silence incompréhensible qu’observe le gouvernement depuis le 22 octobre à leur égard pour ce qui concerne l’accord définitif sur leur plateforme revendicative.
Se prononçant au nom de ses camarades, le secrétaire général de la Fédération des Travailleurs de l’Enseignement de l’Union Nationale des Syndicats Indépendants du Togo (FETREN-UNSIT), l’une des fédérations organisatrices de l’AG, Vissikou Sénouvo, « il n’y a pas eu d’accord entre les deux parties. Dans la déclaration que les fédérations avaient adressée lundi dernier au gouvernement, ce dernier a été rappelé de finaliser un accord à la date du mercredi 30 octobre 2013 à 12 heures, mais il n’a rien dit jusqu’à présent. Donc, au niveau des fédération, il a été décidé de reconduire le mot d’ordre de grève suspendu ». Et « lors de cette assemblée générale, nous avons réévalué la situation, et nous avons décidé de faire une grève de trois jours la semaine prochaine, du 04 au 06 novembre 2013. Dans l’après-midi du 06, nous allons encore nous retrouver en AG. Si rien n’est fait, la grève sera reconduite », a-t-il poursuivi.

Cette décision n’est que la suite logique d’une déclaration préalablement rendue publique lundi dernier par ces fédérations, notamment FE/CNTT, FENASYET, FESEN, FESET, FETREN-UNSIT, et qui évoquait les différentes étapes qui ont jalonné le parcours depuis le premier préavis de grève reconductible pour les trois premiers jours de la rentrée scolaire 2013-2014 fixé à l’époque au 7 octobre 2013, déposé par les fédérations au Cadre Permanent de Concertation (CPC).

Mais fort malheureusement, les multiples rencontres avec le gouvernement n’ont pas permis de satisfaire les doléances des enseignants et d’ôter définitivement l’épée de Damoclès. Ainsi, « faute d’accord sur les montants et les délais de conclusion d’un accord définitif écrit avant la rentrée scolaire, le mot d’ordre a été maintenu jusqu’au 15 octobre 2013, veille de la nouvelle rentrée scolaire, entre-temps repoussée pour la deuxième fois au 16 octobre 2013 ». L’on obtiendra finalement et à la dernière minute une suspension du mot d’ordre de grève pour. Et comme le souligne la déclaration, cette suspension de la grève « est intervenue dans le sens du consensus sur l’engagement, d’une part, de l’autorité gouvernementale représentée par le Ministre des Enseignements primaire et secondaire de sceller un accord avec les fédérations à une rencontre le mardi 22 octobre 2013 ; d’autre part, des fédérations syndicales à suspendre, séance tenante, l’appel à la grève et à expliquer aux bases syndicales les motifs qui sous-tendent cette suspension ». Mais depuis le 22 octobre, après avoir plutôt proposé aux fédérations « des primes uniques mensuelles de 10 000F CFA pour les catégories A et 8 000F CFA pour les autres catégories et une rencontre pour discuter des primes de rentrée et de la bibliothèque à payer aux enseignants des écoles confessionnelles, le gouvernement n’a plus rappelé les fédérations pour les informer de l’évaluation promise des contre-propositions des fédérations ».

Cette attitude du gouvernement est jugée de dilatoire par les fédérations syndicales de l’enseignement et leurs bases. Et selon ces dernières, cette grève de 72 heures lancée c’est pour crier leur ras-le-bol.

P.S / D.A, Lomé

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