Togo - La réunion qui a vu, hier, la prise de décret portant remplacement du commandement à la tête de la FOSEP, a également accouché d’un comité d’alerte et de veille.
Ce comité est chargé de gérer tout incident qui pourrait survenir lors de la campagne électorale, pendant le scrutin ou encore en période postélectorale (collage d’affiche, lieux de meetings...)
Il sera composé de l’ensemble des acteurs du processus électoral, notamment les ministères, les préfets, les responsables de la FOSEP, la chefferie traditionnelle, la Céni et les Céli et les représentants des candidats à cette élection.
Bien qu’aucun incident majeur n'aie été signalé une semaine après l’ouverture de la campagne électorale, les autorités togolaises veulent parer à toute éventualité en offrant un cadre adapté et très réactif.
Le comité d’alerte et de veille veut être alors cet idéal en cas de besoin.
« Pratiquement une semaine après le démarrage de la campagne tout se passe bien. Il y a ici ou là de petites anicroches sans aucune gravité entre militants de partis concurrents, à propos de l’affichage ou du télescopage de meetings, mais rien de vraiment sérieux », a déclaré Gilbert Bawara, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales.
Pour ce dernier, la compétition reste pour le moment saine et loyale.
