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Eliminatoires CAN 2017: Le temps joue contre les Eperviers du Togo
Publié le mercredi 22 avril 2015  |  Togo Breaking News


© aLome.com par Lakente Bankhead
Les principaux et émérites acteurs du football togolais, saison 2013-2014 sont récompensés par Togo Football Awards
Lomé, le 27 décembre 2014, au GRAND REX. Ambiance festive regroupant des tȇtes couronnées du Sport togolais, dans le cadre de l`an 10 des TOGO FOOTBALL AWARDS.


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Le début des éliminatoires de la prochaine CAN au Gabon s'approche à pas de géant. Si dans les autres pays l'heure est à l'affûtage des armes, au Togo on est à des années lumières des préparatifs et le point saillant dans cet attentisme: Les Éperviers n'ont toujours pas de sélectionneur.


Avec le tirage au sort des différentes poules pour les éliminatoires de la CAN en 2017 au Gabon, chaque nation sachant à qui elle a affaire, s'est mise dans les préparations pour ces campagnes qui démarrent en juin prochain. À moins de deux (2) mois, l'on semble au Togo ne pas s'y soucier. Certaines allégations des journalistes sportifs et consultants vont en ce sens.

"Qu'est-ce que nous sommes entrain de faire au Togo?" s'est interrogé Fifi Assogbavi, journaliste sportive réagissant sur une radio de la place, relevant au passage la poule dans laquelle sont Wome Dove et compagnie est très abordable à part la Tunisie qui revient quart finaliste de la dernière compétition continentale. Elle a ensuite glosé qu'il serait très honteux de rater deux (2) CAN successives. Autrement ce serait sacrifier une belle génération.

Même son de cloche chez Ellih Attikpo, lui aussi journaliste sportif. "Ce serait inconcevable de voir les éperviers de ne pas se qualifier pour le Gabon (...) Nous avons des joueurs dont quatre (4) titulaires en ligue 1 et tant d'autres dans divers championnats européens." a-t-il trouvé. Beaucoup de travaux restent à accomplir avant le coup d'envoi de ces éliminatoires parce que même si l'on veut le cacher au public sportif, le nid des Éperviers n'est plus sur de branches solides. Il faut un assainissement de l'atmosphère ce qu'eux deux (2) n'ont pas passer silence. Que chacun deux bords (le comité de normalisation et le G36) toujours en désaccord puisse se dépasser.

Personne ne pourrait nier, le foot se pratique ailleurs que les pelouses au Togo depuis la fin du mandat de Gabrielle Ameyi en Novembre dernier. C'est l'humeur des acteurs qu'il faut maintenant gérer. Une honte nationale ! Autre caillou dans la chaussure :la question d'entraîneur.

Le Togo n'a pas de sélectionneur sinon le belge (Tom Saintfiet) qui a siégé sur le banc de touche des togolais face à l'île Maurice, n'y serait pas convoqué tels les joueurs à moins de 72 heures de ce match amical. Ce n'est pas professionnel, et le résultat nous donne raison.

Aujourd'hui le temps joue contre les Éperviers. Disposent-il assez de temps pour décrocher un coach, lui donner le la latitude de constituer son staff? Autant de questions qui poussent à penser qu'un plan B qui donnerait du tournis aux esprits aguerris, serait en l'air. Un plan B qui résiderait mordicus dans le choix d'un sélectionneur national. Mais qui veut voyager loin ménage sa monture, dit-on.

Et Kossivi Reinhardt, ancien secrétaire général de la FTF, pense qu'il faut une approche savante pour que le Togo puisse prétendre à des résultats meilleurs ce qui est loin d'être le cas.
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