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Présidentielle/Togo: les candidats doivent s’engager contre la torture (ONG)
Publié le jeudi 23 avril 2015  |  AFP


© Autre presse par DR
Pierre-Claver Akolly Dekpoh, président de l"Association chrétienne pour l`abolition de la torture au Togo (ACAT-Togo)


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Lomé - Amnesty International et l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT) ont appelé mercredi les cinq candidats à la présidentielle de samedi au Togo, où la torture reste "une réalité", à s'engager à défendre les droits de l'Homme.
Il faut d'abord "mettre un terme à l'impunité des auteurs" des exactions d'avril 2005, durant la calamiteuse présidentielle ayant porté l'actuel président Faure Gnassingbé au pouvoir, "entachée de violences politiques (...) ayant causé la mort de près de 500 personnes", indique un communiqué.
"Le climat politique s'est certes apaisé depuis", mais les auteurs d'actes de torture et d'exactions à l'époque restent impunis, "la torture n'est toujours pas définie par le code pénal comme un crime" et les plaintes de victimes ont été bloquées, déplorent les ONG, qui demandent un renforcement de "l'indépendance et l'impartialité de la justice" et de "traduire en justice les responsables".
Amnesty et l'ACAT voudraient aussi voir abroger ou modifier "les lois qui restreignent l'exercice de la liberté de l'information et d'expression". Elles évoquent "Amah Olivier, président de l'Association des victimes de torture au Togo (ASVITTO)", arrêté en 2013 pour "incitation à la rébellion" pour avoir "évoqué la situation politique", et menacé de mort avant d'être libéré début 2014.
Concernant la torture, il faut "mettre sur pied un mécanisme national de prévention de la torture", car selon les ONG, "la torture et autres mauvais traitements restent une réalité au Togo", notamment envers "des personnes en détention provisoire" -- la majorité des prisonniers du pays.
Enfin, exigent les ONG, il faut "améliorer les conditions de détention" qui "provoquent régulièrement des décès", pour cause de surpopulation (parfois 80 détenus dans 20 mètres carrés) ou faute de soins -- comme Étienne Yakanou Kodjo, membre du principal parti d'opposition, l'Alliance nationale pour le changement (ANC), mort en prison en 2013 parce qu'il n'avait pas été soigné à temps.
Le candidat de l'ANC, Jean-Pierre Fabre, est le principal adversaire du président Faure Gnassingbé à la présidentielle samedi. Ce dernier est donné favori, face à une opposition divisée.
mba/tll

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