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Economie & Développement : De jeunes entrepreneurs face au DG d’Ecobank-Togo, sur la question des financements
Publié le samedi 13 juillet 2013  |  lalternative-togo


© Autre presse par DR
Développement des entreprises au Togo : L’ANPGF poursuit la formation des gérants des PME/PMI


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Et de six pour l’Agence Nationale de Promotion et de Garantie de Financement des Petites et Moyennes Entreprises (ANPGF). Pour ce « mercredi de l’entrepreneur » du mois de juillet, l’ANPGF a mis face à face le DG d’Ecobank Togo et de jeunes entrepreneurs. Thème du débat : «financement des entreprises: rôle et place des institutions financières».

Ce n’est pas tous les jours que les deux parties (les jeunes et institutions financières) se rencontrent. C’était le cas le mercredi dernier, grâce au rendez-vous mensuel que l’ANPGF organise à la Chambre de Commerce, au profit des jeunes, sur des thèmes liés à l’entrepreneuriat.

Les institutions financières, il faut les connaître pour mieux les aborder. Et M. Didier Alexandre Correa, Directeur Général d’Ecobank Togo, a tenu à mieux présenter les banques à l’assistance formée des jeunes. « Une institution financière est une entreprise, une organisation publique ou privée qui assure une mission de mobilisation de ressources et de pourvoyeurs de crédits ou de financements. Elle a pour fonction essentielle de procéder au financement de l’économie en jouant le rôle d’intermédiaire financier entre les agents économiques (ménages, entreprises), mais également dans les relations financières avec l’extérieur », a-t-il expliqué avant de revenir plus tard sur leur rôle.

Même si les deux parties ne sont pas toujours parvenues à des consensus, elles ont au moins amélioré leur connaissance sur l’une et l’autre, et sur les attentes de l’une et l’autre. D’un côté, les participants à cette conférence ont dû comprendre que les banquiers font un métier de risques et que l’emprunteur doit pouvoir supporter une partie desdits risques. Et les dossiers de demande de financements doivent apporter les garanties nécessaires à cet effet. « Le banquier octroie un prêt pour financer l’activité de l’emprunteur avec l’espoir que les fonds seront remboursés à l’échéance convenue, incluant le montant des intérêts. Il ne prêtera seulement que si il ou elle connaît l’emprunteur et est suffisamment assuré que ce dernier est en mesure de tenir son engagement », a déclaré M. Correa.

En face, le banquier a dû lui aussi comprendre que les jeunes ne sont pas toujours d’accord avec leur logique, et sont parfois cyniques dans leur conception. En témoigne la version de ce participant qui invite les autres à intégrer que « la banque est un endroit où on donne de l’argent à ceux qui n’en ont pas besoin ». Comme on le voit, les relations entre les deux camps ne sont pas toujours amicales. Mais quand ils se rencontrent, le débat est riche.

« L’ANPGF dont la mission est de contribuer à la résolution des problèmes de financement des entreprises nationales, offre essentiellement deux types de services. D’une part, les services financiers à travers des financements remboursables et la garantie des concours bancaires, et d’autre part les services techniques, principalement l’appui-conseil, la promotion des PME et le renforcement des capacités des dirigeants, des chefs d’entreprise et des aspirants entrepreneurs. C’est dans ce cadre que l’ANPGF a organisé cette rencontre qui est la sixième d’une série de formations pratiques en faveur des entrepreneurs », a expliqué Jules Anani Amu, Chargé de Communication et de Markéting à l’ANPGF, à la fin des travaux.

L’organisation des «Mercredi de l’Entrepreneur» est une initiative de l’ANPGF qui dit vouloir accroître l’accompagnement technique des PME/PMI de notre pays à travers le renforcement des capacités techniques et managériales de leurs dirigeants ainsi que celles de leur personnel. L’Agence avait annoncé que cette activité pourra prendre plusieurs formes, notamment une conférence débat, une table ronde, un atelier thématique, un témoignage, un échange avec des entrepreneurs.

Maxime DOMEGNI

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