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L’« import-export » de Noel Depoukn fait deux morts et une blessée grave
Publié le jeudi 7 mai 2015  |  Liberté Togo




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Signe des temps ou justice immanente ? Nous apprenons que la marche de soutien organisée par le mouvement de Noël Depoukn, Nouvelle jeunesse pour le soutien au président Faure (NJSPF) samedi dernier a causé la mort de deux femmes ; une 3ème est admise en réanimation, mais son pronostic vital ne serait pas très optimiste.
L’import-export dont font usage le parti Unir du régime et ses ailes marchantes a fait des morts par accident à Dapaong. Selon les informations, en prélude à cette marche, des populations ont été convoyées depuis les villages environnants pour grossir les rangs de la marche et donner l’impression que Faure Gnassingbé reste « célèbre » dans le grand nord. Il en est ainsi des femmes de Dalok qui ont rallié Dapaong pour la même cause. Mais une fois celle-ci terminée, s’est posé l’épineux problème du retour dans les villages de provenance. Les bus ayant fait trois allers-retours pour faire venir les « marcheurs », ne pouvaient plus faire la même série au retour, ce qui a poussé beaucoup d’obligés de NJSPF à rentrer à pieds, parfois dans des villages situés à 10 km de Dapaong. En fin de soirée, trois femmes rentrant à Dalok après avoir pris part à la marche, ont été fauchées par un des bus qui revenait à Dapaong après avoir ramené un groupe à Tandjoaré. Deux femmes sont mortes sur le coup et la 3ème a été admise en réanimation.
En dehors de l’accident mortel, des problèmes d’intéressement financier ont aussi surgi, comme lors de la marche à Lomé le 21 novembre dernier. Des chauffeurs ayant fait trois fois le voyage aller et retour et qui devraient être payés 150.000 F par voyage, n’ont eu droit qu’au tiers de cette somme. Des marcheurs à qui des promesses avaient été faites, sont repartis avec 1.000 F, 500 F ou même 200 F en guise de récompense. Il y en avait qui n’ont rien eu.
En ces périodes où des travailleurs de la fonction publique menacent d’entrer en grève pour réclamer de meilleures conditions de vie, une association satellite du parti au pouvoir trouve des fonds à distribuer à ses militants. Ce sont les réalités togolaises.

Abbé Faria

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