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Togo : la population manifeste massivement contre le hold-up électoral du fraudeur Faure
Publié le lundi 18 mai 2015  |  Togosite.com


© aLome.com par Parfait
1ère marche de contestation par CAP 2015 de la réélection de Faure Gnassingbé dans les rues de Lomé
Lomé, le 16 mai 2015. De Bè-Gakpoto à Akassimé, la mobilisation du CAP 2015 a encore fait parler d`elle. Loin d`être massive, elle a tout de même démontré la détermination du CAP 2015 et de ses leaders à ne pas lâcher le morceau.


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Des milliers de partisans de l’opposition ont défilé samedi à Lomé pour protester contre les résultats de la présidentielle du 25 avril. Jean-Pierre Fabre, le principal adversaire de Faure Gnassingbé à ce scrutin avait dénoncé des fraudes et avait même déclaré se considérer comme le président élu du Togo.


A l’appel du Combat pour l’alternance politique (CAP 2015), une coalition d’opposition ayant soutenu la candidature de M.Fabre, les manifestants ont sillonné des rues de la capitale sous la surveillance des services de sécurité, avant de se rassembler sur une place publique dans le centre ville.

Sur des pancartes brandies par des manifestants, on pouvait lire : « Exigeons la vérité des urnes », « Exigeons l’expertise électorale internationale » ou encore « Jean Pierre Fabre, président élu ».

« Ceux qui sont au pouvoir savent bien que nous n’avons pas voté pour Faure. Notre président, c’est Fabre. Et nous ne baisserons pas les bras », a déclaré Adèle Wavisso, 32 ans, revendeuse de pain.

« Nous sommes sortis pour réclamer notre victoire. Nous voulons la vérité des urnes, et nous sommes certains que la vérité éclatera un jour », a renchéri Paul Gadjo, 36 ans, conducteur de taxi-moto.

« Il faut que la population prenne conscience de la gravité de la situation et qu’ensemble, nous devrons pour y mettre un terme. Nous avons déjà saisi l’OIF (Organisation internationale de la francophonie) et nous attendons sa réponse », a déclaré à l’AFP M.Fabre.

Gnassingbé avait été porté au pouvoir par l’armée en 2005 à la mort de son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui régna d’une main de fer pendant 38 ans.

Une présidentielle calamiteuse avait suivi la même année, entachée de violences (400 à 500 morts et des milliers de blessés, selon l’ONU) et de fraudes massives.

Gnassingbé avait été réélu en 2010 lors d’un scrutin contesté par l’opposition, mais jugé acceptable par la communauté internationale.

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