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Wacem et Fortia à Tabligbo/Les activités paralysées par une grève de 72 heures des employés membres de SYDEMINES
Publié le jeudi 4 juin 2015  |  Autre presse


© Autre presse par DR
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Chose promise, chose due, diront certains. Mais le constat est là, depuis hier mercredi, les employés (permanents et contractuels) de WACEM et de FORTIA, deux des trois usines de production de ciment au Togo, sont passés de la menace à l’action en mettant à exécution leur grève de 72 heures qu’ils disent être un mouvement d’avertissement.


Conséquence, les deux usines depuis hier sont paralysées dans leurs activités. Si ceci n’est qu’un mouvement d’avertissement qu’en sera-t-il quand ils se décideront à passer à la vitesse supérieure, alors même que nous savons au Togo que les besoins en ciment sont énormes, obligeant la semaine dernière la ministre du Commerce à décider d’une suspension des exportations de ce matériau de construction ?


Laissant hier mercredi au premier jour de leur mouvement d’humeur sur place leurs différents outils de travail, ces employés grévistes regroupés au sien de SYDEMINS (Syndicat Démocratique des Mines), n’ont eu pour interlocuteur que le préfet de Yoto, à qui ils sont partis transmettre un seul message : l’« informer que la patience dont nous sommes coupables est arrivée à sa fin ce matin et que personne ne retournera au travail sans avoir obtenu le changement que nous revendiquons », a martelé le secrétaire Général Adjoint du Bureau Exécutif National du SYDEMINES (Syndicat Démocratique des Mines), Sédonou Kodjovi, qui délivrait le message de ses collègues.


Entre autres réclamations de ces grévistes qui ont contraint à ce mouvement suite à l’échec des négociations qui ont eu lieu ces derniers jours, on retient le recrutement direct des employés répondent aux critères d’embauche établis par le Code togolais du travail, une mise à exécution sans faille des dispositions de la législation du travail en matière de main d’œuvre et de sécurité sociale, pour les autres qui ne répondent pas forcément aux critères établis pour un recrutement direct.

Aussi, ces employés réclament-ils la mise en vigueur d’une grille salariale conventionnelle ou dans le cas contraire, une grille salariale améliorée comparativement à celle actuellement appliquée. De même, SYDEMINES et ses adhérents exigent le versement des salaires de 16 jours qui ont été jusqu’alors retenus par les responsables de WACEM pour dit-on cas de force majeure, la prise en charge des visites médicales et l’avancement d’échelon.



Représentant de l’autorité centrale dans la préfecture de Yoto, le préfet a été missionné à prendre des dispositions afférentes pour assurer la quiétude des installations ainsi que des équipements des deux usines et surtout garantir le droit de grève des employés, comme reconnu par la législation du travail au Togo, en intimant aux employeurs de s’abstenir de toute tentative de faire remplacer les grévistes par de nouveaux employés à recruter.


Il s’agit là d’un nouveau bras de fer qui annonce que le prochain ministre des Mines aura en tout cas de quoi ne pas s’ennuyer aussitôt après sa prise de fonction.
G.K / F.S (T228)

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