Togo - Elle a été l’un des initiateurs des états généraux de la presse togolaise. Aujourd’hui, Mme Germaine Anaté Kouméalo, l’ex-ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et de la Formation civique n’est plus dans le gouvernement. Déjà, des inquiétudes fusent sur la mise en œuvre des résolutions issues de ces assises.
Il faut dire d’emblée que ces inquiétudes sont plus que fondées, même si d’aucuns parleraient de la continuité de l’Etat, donc de l’administration.
Les inquiétudes se situent surtout dans le fait que depuis plus d’un an que ces assises ont été faites, avec des résolutions qui, selon les initiateurs, amélioreraient la vie des journalistes, plus personne ne semble en parler.
Depuis un an, la ministre de la Communication, Mme Germaine Anaté Kouméalo a rangé ces résolutions dans les placards. Tout porte à croire qu’il n’y a jamais eu ces assises que certains ont, à la veille, qualifié de folklore. Le ministère de la Communication et le comité de suivi mis en place n’ont visiblement rien fait pour dédire ces mauvaises langues.
Aujourd’hui, le constat est là. C’est comme un retour à la case départ. La situation fait réagir déjà certains confrères, surtout avec l’éviction du gouvernement de la dame Germaine Anaté Kouméalo.
« Il y a un an j'affichais fièrement ce sourire aux états généraux de la presse avec l'espoir de contribuer à changer quelque chose dans le monde de la presse togolaise. Un an après, les multiples résolutions adoptées au cours de ces assises dorment dans les tiroirs du ministère de la communication. Aucune n'a été appliquée. Ironie du sort, la ministre de la Communication, maitre d'œuvre de l'organisation, a été sortie du gouvernement, juste à l'an 1 de ces états généraux », regrette un journaliste-reporter.
Et il ajoute avec scepticisme : « Que deviendront ces résolutions, mêmes si l'Administration c'est la continuité, je reste sceptique quant à la mise en œuvre de ces résolutions ».
Aujourd’hui, le ministère de la Communication a un nouveau patron en la personne de Guy Madjé Lorenzo. On se demande si ce dernier pourra faire mieux que son prédécesseur, surtout quand on sait que l’initiateur du projet, lui-même, l’a abandonné en chemin.
On ose croire qu’au nom de cette fameuse continuité de l’Etat, le nouveau locataire du ministère de la Communication s’intéressera à ce dossier pour le bonheur des hommes des médias au Togo.
