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Campagne électorale, le mythe des fiefs habituels du pouvoir tombe !
Publié le lundi 15 juillet 2013  |  togo site




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Le parti de Faure Gnassingbé a des soucis, de sérieux soucis sur le terrain. Depuis le 06 juillet où le pouvoir a ouvert la campagne électorale dans une cacophonie totale, la mayonnaise a toujours du mal à prendre au sein de la population à la base. Pendant une semaine, à part quelques partis satellites, les candidats de l’Union pour la République et ceux de l’Union des Forces de Changement ont été quasiment les seuls à occuper le terrain de cette campagne électorale. Mais dans une douleur inquiétante. Pas de mobilisation ! Pas de meetings de taille ! Pas d’ambiance électrique habituelle qui caractérise les campagnes électorales dignes de ce nom. Seules quelques maigres affiches sont postées çà et là sur des murs, sur certains potos ou sur certaines voitures en circulation. Les candidats aussi arrivent à se succéder sur les antennes des médias d’Etat et dans les colonnes de Togo presse pour passer leurs messages généralement creux et dénués de toute substance. Mais à part cela, rien de déterminant. Les quelques rares meetings tenus dans le Zio, dans le Vô, dans le Wawa, dans l’Amou, à Sagbado etc. par les candidats de UNIR et ceux de l’UFC et qui sont montrés à la télévision nationale où sur les réseaux sociaux, laissent réellement à désirer. Une question simple taraude l’esprit des observateurs avisés. Où sont les électeurs togolais sur lesquels Faure Gnassingbé a compté pour lancer le processus électoral en cours ? C’est curieux, très curieux que les candidats du régime au pouvoir se heurtent à autant de difficultés pour mobiliser des gens sur le terrain ! Pire, il nous revient qu’à plusieurs endroits du pays, ces candidats de UNIR suscitent tellement de dégoût qu’ils sont purement et simplement chassés par la population. L’hostilité de la population vis-à-vis de ces représentants du parti au pouvoir est flagrante, très flagrante. Le ministre Christophe Tchao qui est tête de liste de UNIR à Sotouboua ne nous démentira pas. Maïmonatou dans le Dankpen, Nabagou dans les savanes, Batana dans la Kozah... en ont eux-aussi fait les frais. Les exemples de preuves de cette hostilité sont légion un partout dans le pays. A sotouboua par exemple, l’on observe, paradoxalement, une montée en puissance du PSR qui mobilise plus de foules et suscite plus d’intérêt de la part de cette population qui, au départ était entièrement acquise au pouvoir en place. Si l’honorable Tchassé ne faisait pas partie de la liste de UNIR à Sotouboua, il est évident que cette liste aurait déjà capitulé. Que se passe-t-il concrètement au sein de ce jeune parti de Faure Gnassingbé ? Manque-t-il vraiment d’onction ? Les candidats de ce parti ont-ils un problème de ressources ? Pourquoi la population se désintéresse –t-elle autant à ce parti et à leurs candidats partout où ils passent ? Il leur appartient de répondre à ces questions légitimes que les observateurs avisés se posent aujourd’hui mais il apparaît de toute évidence, que la campagne dans laquelle le pouvoir a plongé brutalement ses candidats est très mal assumée sur le terrain à part quelques rares localités comme Tchamba ou Wahala où UNIR arrive réellement à mobiliser quelques foules. Le mythe des fiefs habituels du pouvoir sont visiblement en train de tomber. Mais les adversaires politiques de UNIR, notamment le CST et la Coalition Arc-En-Ciel sauront-ils capitaliser leurs chances à partir de cette déchéance nette que subit le régime de Faure Gnassingbé ? L’on ne disposerait d’indices objectifs pour répondre à cette question qu’à la lumière du succès ou non que la campagne que ces deux regroupements viennent d’entamer, connaîtra dans ces milieux autrefois redoutés. Mais pour l’instant, à Lomé, le CST a déjà donné la preuve, à partir du meeting de samedi, qu’il a la situation en main. Tout compte fait, il semble qu’à partir de ces élections législatives qui auront lieu le 25 juillet prochain, un nouveau jour va commencer à se lever sur le Togo et les togolais. Voici un exemple de mobilisation de foule du CST à Nano dans les Savanes.
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