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NINA ferme la porte et laisse des centaines de togolais sur le carreau
Publié le dimanche 19 juillet 2015  |  Togo Breaking News


© Autre presse par DR
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Ite misa es...! Oui la messe est dite à Nina, la société sud-coréenne qui s'est installée au Togo depuis un quart de siècle. La difficulté financière a eu raison d'elle. Nina n'a eu d'autres choix que de mettre sa clés sous paillasson abandonnant ces centaines d'employés.


Elle était considérée dans les années 90 comme l'une des figures de proue de la zone franche avec l'absorption de centaines de jeunes pour emplois d'une part et d'autre part par la qualité de ces produits dont les mèches artificielles, selon les consommateurs et ceux qui s'y connaissent.

Mais, dans les années 2000, la société NINA n'arrive plus à remonter la pente. En grande difficulté financière dès lors, la société de cosmétique n’a eu d’autres choix que de fermer ses portes pour de bon. En effet les difficultés financières auxquelles a fait face «NINA» se sont traduites dans la concurrence chinoise-qui est très rude dans tous les secteurs- et dans la hausse du dollar. A cela s'ajoute la procuration des matières premières qui de jour en jour devient -très- difficile.

NINA ferme et ses centaines d’employés au carreau. Kodjogan, désormais ex-employé de cette société ne sait plus à quel saint se vouer depuis l'annonce de la fermeture il y a quelques semaines." C'est vrai qu'on le sentait venir mais si subitement, non(...) mais jusqu'à présent on ne nous dit rien de concret." a-t-il déclaré.

Rien de concret, ce sont les indemnités de licenciement et outrés. Même note, même gamme pour un autre ex-employé qui a requis l'anonymat qui crie au sabotage." L'état ne va pas nous dire qu'il ne sait pas cela! Il (l'état) est complice." avance-t-il avant de s'interroger en sanglots :"Qu'allons-nous devenir...et nos enfants ?".

Plus encore certains avancent que leur responsables syndicaux qui devraient négocier en leur faveur afin de rentrer dans leurs droits sont devenus inertes. "Plus de communication de leur part et on ne comprend plus rien" regrette Kodjogan qui se demande s'ils ont été achetés (corrompus).

En attendant que des preneurs de la désormais "défunte" NINA s'annoncent pour une probable reprise des activités, les employés eux, tirent le diable par la queue gonflant le rang de zemidjans et de vendeurs de "boudè" contre qui une lutte sans merci est enclenchée par l'opération Entonnoir.

C'est aussi le lieu de mettre la puce à l'oreille à d'autres sociétés de la zone franche afin d'éviter de pareilles situations.
... suite de l'article sur Autre presse


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