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3 jours de pénurie de carburant au Togo/La croix et la bannière pour les conducteurs de moto et de véhicule
Publié le mardi 21 juillet 2015  |  Telegramme 228


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Que ce soit à Lomé ou à Kpalimé ainsi que dans d’autres grandes villes du Togo, ce sont de longues files d’attentes qui ont été constatées devant les stations d’essence vendredi, samedi dimanche même ce lundi matin. Et la situation a d’ailleurs été la même à certains endroits où, les conducteurs des engins de locomotions, motos et véhicules ont l’habitude de s’approvisionner en carburant frelaté, en cas de pénurie au niveau des stations d’essence.

A quelques stations d’essence visitées à Lomé par certains de nos reporters au cours du week-end et ce matin, on pouvait constater que les clients étaient amenés, s’il y a du carburant, à faire des pieds et des mains avant de se faire servir quelques litres de carburant.

se confiant à nos confrères de Savoir News, dans la ville de Kpalimé, un employé d’une station d’essence a fait savoir qu’ « il y a rupture de stock dans notre station depuis quelques jours ».
En tout cas, le malheur des uns faisant le bonheur des autres, certains conducteurs qui, fatigués des longues files d’attente ou encore victimes de pane sèche à des endroits éloignés des stations d’essence étaient condamnés de faire face à la situation en se rabattant sur les quelques rares vendeurs de carburant frelatés pour se faire servir à prix d’or.

On pouvait voir les animateurs de ce commerce illégal, combattu par les gouvernants, afficher pour le litre de carburant qu’ils vendaient jusqu’à jeudi dernier au prix de 550 F cfa, le prix de vente à 650 F cfa à certains endroits alors que d’autres étaient d’ailleurs tentés de réclamer 700 F cfa avant de servir le litre de carburant à qui veut.

La pénurie vécue par les Togolais ces trois derniers jours et qui s’est poursuivi aujourd’hui, la deuxième en moins de deux semaines, n’est pas sans impact sur les coûts des déplacements en ville à moto ou en voiture dans Lomé et dans certaines villes. « Pour aller de Bè à Wuiti, le conducteur de taxi m’a réclamé 500 F cfa alors que par le passé, on me prenait 350 F cfa », a confié hier dimanche, un passager qui dit avoir été obligé de faire une partie de son trajet à pied.
c’est en tout état de cause, une situation qui plonge déjà les Togolais dans la crainte d’une nouvelle hausse du prix du carburant.

Si les responsables des stations d’essence se refusent, pour l’instant à quelque commentaire, il faut reconnaitre que le dernier mot revient aux autorités en charge de l’approvisionnement du pays en carburant et au comité de veille regroupant ces derniers, le ministère du commerce et certaines associations de défense des droits des consommateurs.

G.K, Lomé (T228)



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