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Togo: Libération de Kpatcha Gnassingbé pour raison de santé : tout dépend de Faure Gnassingbé, selon Me Jil-Benoît Afangbédji
Publié le vendredi 24 juillet 2015  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait
Deux avocats de Pascal BODJONA, Me Ahlonko (g) et Afangbedji, à l`audience de ce 21 août, au Tribunal de Lomé.


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Kpatcha Gnassingbé, demi-frère du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé et ancien ministre de la Défense, tête de pont de l’affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat, en prison depuis 2009, va-t-il finalement recouvrer sa liberté ?


Rien ne permet pour l’heure de tabler sur l’affirmative. Cependant, en réaction au courrier à lui adressé par les avocats de Kpatcha Gnassingbé en vue d’obtenir l’élargissement de leur client dont l’état de santé serait très défectueux, le ministre de la Justice, Pius Agbétomey a réagi en recevant jeudi dans son cabinet Mes Jil-Benoît Afangbédji, Zeus Ajavon et Raphaêl Kpandé-Adjaré du collectif d’avocats ayant défendu M. Gnassingbé et ses co-détenus devant la justice togolaise.

« Nous avons été reçus par le ministre de la Justice qui nous a dit qu’il est très sensible à ce que nous lui avons dit et qu’il va nous répondre et nous aviserons. Notre souhait le plus absolu est qu’il soit élargi », a déclaré Me Afangbédji.

Pour lui, il est nécessaire que le chef de l’Etat, par « un sursaut patriotique et de magnanimité » reçoive la demande d’élargissement et lui réserve un accueil favorable. « Nous avons encore en mémoire le cas du capitaine Adjinon qui, malade, a pu bénéficier de la grâce présidentielle pour aller se faire soigner. Nous demandons la même chose pour M. KPatcha Gnassingbé qui plus est le demi-frère du chef de l’Etat », a-t-il précisé.

Si aucune suite favorable n’est donnée à cette requête, l’affaire sera reportée devant le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire qui s’est déjà prononcée sur ce cas, exigeant la libération des détenus de cette affaire.

« Nous avons l’intention de nous tourner vers le groupe puisque la même chose s’est produite au Cameroun et le gouvernement camerounais s’est exécuté. Cela doit pouvoir se faire au Togo qui aspire respecter les droits de l’homme », a indiqué l’avocat.

Dans cette affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat qui remonte à avril 2009, six (6) personnes croupissent encore en prison. La Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), dans un récent avis sur la question, a estimé que le procès est « inéquitable ».

Telli K.

Afreepress

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