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Une partie de la ville d’Aného submergée dans 20 ans
Publié le lundi 27 juillet 2015  |  icilome


© aLome.com par Parfait
Visage actuel de la plage de Lomé, section centre-ville et hôtel PALM BEACH
Lomé, le 23 juin 2015. Petit tour d`horizon de la plage de Lomé, lieu privilégié de détente et de repos pour plusieurs Loméens.


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Togo - C’est ce qui ressort d'une conférence animée samedi dernier par le professeur Adoté Blim Blivi à Aného, en marge de la célébration de la journée africaine de la mer et des océans.

L’érosion côtière devient aujourd’hui un véritable casse-tête pour le Togo. La ville d’Aného est particulièrement touchée par ce phénomène qui risque de l’emporter si rien n’est fait. 2,3 à 4 mètres/an, c’est le niveau de progression de la mer dans cette ville.

« Le résultat global c’est que d’ici 10 à 20 ans, si on reste dans la logique de l’Union Africaine 2050, vous verrez que beaucoup de partie de cette ville va partir surtout, la partie entre la Mairie et la frontière, cette partie est la plus exposée et d’ici 10 ans tout le sable qui existe sur cette façade partira et la route qui y passe, la route internationale n’existera plus », a déclaré Professeur Adoté Blivi.

A en croire ce professeur, il faut des gestes simples pour venir à bout du phénomène qui oblige chaque année, les riverains à abandonner leurs maisons. Il faut tout simplement recharger les plages, en commençant par celle d’Aného.

« Face à l’épineuse question d’érosion côtière, la solution appropriée est de recharger les plages. Cela consistera à aller chercher du sable en haute mer et venir faire de la compensation. Pour le faire il faut user des moyens techniques », a-t-il conseillé.

Les statistiques pour les années à venir étant très alarmantes, ne pas observer ces conseils serait suicidaire, selon le professeur Adoté Blim Blivi.

I.K.

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