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Le COSEPLAC se mobilise pour exiger de meilleures conditions de travail dans le privé laïc et confessionnel du Togo
Publié le mercredi 29 juillet 2015  |  AfreePress


© aLome.com
La cour du Collège Saint Joseph á Lomé


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Onze (11) syndicats des enseignements privés laïc et confessionnel du Togo, membres du Collectif des syndicats des enseignements privés laïcs et confessionnels (COSEPLAC) appellent à l’amélioration de leurs conditions de travail sans lesquelles aucune éducation de qualité ne serait possible. En conférence de presse ce mardi à Lomé, ces syndicats ont rappelé au gouvernement son devoir d’instruire et d’éduquer la jeunesse.

Dans les rappels, les syndicats demandent la nécessité de garantir et de respecter la liberté syndicale et les droits fondamentaux au travail dans ces secteurs, la liberté de conscience, et la nécessité de l’existence d’un cadre conventionnel et d’une législation nationale du travail.


« Un cadre juridique est d’autant plus nécessaire que le statut particulier des enseignants du 23 janvier 1962, postérieur à l’institution de l’enseignement confessionnel, n’a jamais pris en compte ces secteurs de l’enseignement pourtant incontournables pour le développement durable de la nation en construction », a fait remarquer Sénouvo Vissikou, porte-parole du Coseplac.

Le dialogue social ouvert en 2006 prévoyait de réglementer le secteur de l’enseignement du privé, du laïc et du confessionnel au Togo. Malheureusement 10 ans bientôt, l’état des lieux de la condition enseignante dans ces secteurs ne s’est pas amélioré. Le constat est alarmant.

Non respect de la convention collective interprofessionnelle, non respect du Smig, absence de protection sociale, droit de congé de maternité non respecté pour les femmes, quotidien composé de frustrations, menaces et de pressions, soutient-on au COSEPLAC. Ajouter à ce constat, l’absence totale du cadre réglementaire induit une impossibilité d’accord d’entreprise, de convention particulière ou complémentaire, de conseil d’enseignement privé de conseil d’administration etc.

Pour le porte-parole du COSEPLAC : « ces travailleurs sont exposés à l’arbitraire, à une situation de non-droit dans laquelle ils sont soumis à toutes sortes d’abus impossibles à décrire en détails». Dans la recherche de solutions pour aller vers l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, le COSEPLAC exhorte le gouvernement ensemble avec les employeurs de ce secteur à s’impliquer davantage pour trouver des solutions aux conditions difficiles des enseignants.
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