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Les magistrats mettent le couperet sur le processus électoral
Publié le mercredi 17 juillet 2013  |  Togo infos


© Autre presse par DR
Togo : Préavis de grève des magistrats


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Le mouvement d’humeur entamé lundi par les magistrats du Togo est une très mauvaise nouvelle pour Faure Gnassingbé et son pouvoir. Et pour cause.


Les magistrats du Togo sont non seulement des instruments d’appui pour les règlements de comptes politiques pour le régime de Faure Gnassingbé, mais ils occupent surtout une place stratégique de choix dans les processus électoraux dans notre pays.

Depuis plusieurs années déjà, les commissions électorales locales indépendantes (CELI) sont présidées par des juges depuis Lomé jusqu’à Dapaong.

Ceux sont eux qui sont chargés de compiler les résultats des élections législatives comme présidentielles et de les centraliser dans toutes les circonscriptions électorales avant de les convoyer vers la CENI à Lomé.

Souvent, c’est avec leur complicité que les résultats des élections sont tripatouillés en faveur du pouvoir en place.

Leur grogne actuelle n’est donc pas de nature à rassurer Faure Gnassingbé, mais au même moment elle constitue un acte de salut et d’espoir pour le peuple togolais.

Selon les informations recueillies par togoinfos.com dans les couloirs du palais de la Marina, la nouvelle de la grève des magistrats a glacé tout le palais y compris son mentor.

Du coup des tractations auraient été engagées pour trouver une solution urgente à leurs revendications. C’est dans cet esprit que le Premier Ministre Arthème Ahoomey-Zunu s’est empressé de recevoir, dès lundi une délégation de ces magistrats pour les amadouer.

Mais les réalités du terrain sont là. Le trésor public saigne sérieusement pour assumer les charges qui pèsent sur l’Etat togolais. Tous les indicateurs sont désormais au rouge, surtout que le Togo a fait le pari incongru d’organiser les élections législatives sur fonds propres.

Plus de 10 milliards sont donc injectés dans le circuit électoral en dehors des 10 autres milliards que l’Etat a dû débourser le feu aux fesses pour faire face à la pression des travailleurs.

C’est donc pénible, très pénible pour le pouvoir de prendre des engagements formels vis-à-vis de ces magistrats et leurs greffiers protestataires.

Que faire dans ces circonstances alors que le processus électoral a atteint un point de non-retour ?

C’est la grande équation que le pouvoir de Faure Gnassingbé se doit de résoudre, en urgence dans les heures qui viennent. Peut-être que le président Ivoirien dont l’arrivée à Lomé est annoncée pour jeudi, aidera son homologue togolais à trouver cette panacée.


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