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Un dialogue « secret » decide la classe politique à aller aux législatives.
Publié le mardi 18 juin 2013  |  Focus info




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Togo - Sauf revirement de dernière minute, l’essentiel de la classe politique togolaise devrait participer aux prochaines élections législatives. Ceux qui étaient jusque-là en marge du processus ont finalement décidé d’y prendre part à l’issue d’un dialogue qui aurait dû rester « secret ».

Pour ne pas donner l’impression d’aller au scrutin alors qu’aucune de ses revendications n’ait été satisfaite, l’opposition togolaise a obtenu un round de discussions avec le pouvoir. Ce dialogue « sms », qualificatif dont affublent les Togolais des discussions courtes, dont la coalition Arc-En-Ciel est l’initiatrice, a été organisé sous l’égide de Mgr Nicodème Barrigah avec la facilitation de certaines chancelleries occidentales.

Ainsi donc, vendredi dernier, peu avant de prendre son vol Air France à destination de Paris, le prélat a réuni une délégation de l’opposition composée de Me Dodji APEVON pour le CAR, Edem ATANDJI pour l’ANC, Agbéyomé KODJO pour OBUTS et Brigitte ADJAMAGBO pour la CDPA ; celle du pouvoir étant dirigé par Gilbert BAWARA, ministre de l’Administration territoriale.

Au menu des discussions qualifiées par un participant de cordiales, les conditions minima pour une participation de l’opposition. Il a été donc convenu à ce propos que les personnes détenues dans l’affaire des incendies et susceptibles d’être candidates, soient libérées. De même, devraient être levées certaines conditions du contrôle judiciaire des libérés provisoires, notamment celle restreignant leur circulation. Le procureur Blaise POYODI a annoncé des mesures allant dans ce sens hier.

En outre, les structures organisant le scrutin devront être aménagées afin de permettre à l’opposition de venir prendre la place qui lui réservée.
Le gouvernement n’ayant pas fait d’objections à ces demandes, les deux parties ont convenu de la nécessité de proroger le délai de dépôt de candidatures de trois jours afin de permettre aux uns et aux autres de mieux s’organiser, et le cas échéant celui de la date du scrutin prévu initialement pour le 21 juillet.

« Même si tout n’a pas été réglé, cette rencontre a été d’une nécessité absolue. Maintenant, on espère arriver à des candidatures communes ou au minimum à une dynamique unitaire » a commenté un proche de Me Dodji APEVON.

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