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Pour KPMG, l’emprunt obligataire interne est une bonne solution pour financer les infrastructures
Publié le vendredi 25 septembre 2015  |  Agence Ecofin


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Dans un rapport récemment publié par la firme d'audit KPMG sur les titres obligataires négociables en bourse émis par les pays africains, il apparait qu'avec un niveau de seulement 1%, le Cameroun, comparé à d'autres pays africains, possédait en 2013 le plus faible ratio de volume d’emprunts obligataires internes, par rapport à son produit intérieur brut.

A l’inverse, avec un ratio de 55%, le Maroc est le pays où a été émis au 31 décembre 2013, le plus important volume de titres obligataires négociables sur les marchés financiers. A côté de ce pays on retrouve d'autres comme l’Égypte, l'Ile Maurice, le Kenya, l'Afrique du sud, ou encore le Ghana. Dans le sens de KPGM, il était question de montrer que les pays qui ont le plus effectué des emprunts obligataires internes sont aussi ceux qui ont pu apporter des réponses efficaces aux défis énergétiques et à celui des infrastructures, même si le Nigeria reste une exception.


Une conclusion qui devra cependant faire face à un ensemble de paramètres. Déjà, même si le Cameroun a pris du retard, son volume des émissions effectuées a progressé de 17% entre 2013 et 2014. Il reste cependant difficile de prédire que cette progression ira de pair avec une amélioration de l'offre en infrastructures et énergie qui, elle, se finance par d'autres moyens, notamment les emprunts extérieurs.

L'autre défi reste la capacité des économies africaines à pouvoir investir sur ces produits financiers. Au total le volume des emprunts obligataires émis par les 17 pays africain suivis par le rapport KPMG dont l’Égypte, le Maroc et le Nigéria, ont atteint seulement 410 milliards $ sur un PIB de près de 1610 milliards $. Le mécanisme doit encore faire face au défi des marchés secondaires peu liquides et d'un volume encore faible des stocks des épargnes nationaux.

Dans un contexte marqué par le repli des prix des matières premières, principaux produits d'exportation des pays d'Afrique subsaharienne, la question du financement du développement est au centre des réflexions au sein des pays qui composent cette région. Terminant sa mission de surveillance au Cameroun, le FMI a, comme dans les autres pays de la région, attiré l'attention sur le risque de surendettement de son économie.
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