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Débrayage dans le secteur de la santé/Les agents du CHU-Sylvanus Olympio et du CHR-Kegue en grève les 22 et 23 octobre prochains
Publié le samedi 17 octobre 2015  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Le Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio de Lomé.


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Les activités seront paralysées au Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio et au Centre Hospitalier Régional de Kégué et pour cause, les agents qui officient dans ces deux centres de santé observeront un mouvement de débrayage les 22 et 23 octobre prochains pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail.


Ce mouvement d’humeur est la conséquence directe du fait que les autorités hiérarchiques n’accordent aucune importance au chapelet de revendications brandies par les dits agents depuis très longtemps.


On sait que dans ces cas de figure, c’est le pauvre citoyen qui a le malheur de tomber malade dans la période de grève qui en paie les frais. Le secteur de la santé étant l’un des secteurs les plus stratégiques dans un pays, il est primordial que les autorités prêtent une attention particulière aux revendications des agents de la santé. Malheureusement tel n’a pas souvent été le cas et les praticiens n’ont jamais été satisfaits de ce que le gouvernement essaie de leur proposer. Et dans tout cela, c’est le Togolais lambda qui, malgré lui, est obligé de côtoyer la mort. Des patients, faute de soins adéquats, meurent de la pathologie la plus bénigne parce que les activités dans les centres de santé sont au ralenti.


Nul n’ignore que ces praticiens officient dans des conditions très difficiles. Les hôpitaux et les centres de santé manquent du minimum vital pour sauver des vies humaines. Cette situation est plus alarmante au CHU-SO où des failles dans la gestion de la structure sont mises quotidiennement à jour.

Las de travailler dans des conditions approximatives, le responsable du service de pédiatrie avait entre temps envoyé une note au Directeur Général du CHU-SO pour lui rappeler les risques encourus lorsqu’ils sont obligés de travailler dans ces conditions. Malheureusement aucune suite favorable n’a été donnée à cette lettre, qui au fait, n’est autre chose qu’un rappel des conditions exécrables dans lesquelles les médecins exercent leur fonction.

Vivement que cette fois-ci les autorités compétentes fassent diligence pour écouter attentivement les praticiens et trouver une approche de solutions à leurs griefs. Ceci évitera beaucoup de dégâts.


Kiwi A-W. / F.S (T228)

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