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Le foot togolais partagé entre autorité et subversion
Publié le mardi 27 octobre 2015  |  Le Temps


© aLome.com par Dodo Abalo et E. Gadegbeku
Cérémonie d`ouverture de la 4ème CAN de maracana abritée par le Togo
Lomé, le 07 août 2015. Terrain de handball. En présence du ministre togolais des Sports, Guy Madjé Lorenzo, les Vétérans du Togo et du Niger ouvrent le bal des matches de la 4ème CAN de maracana.


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Le congrès de la Fédération togolaise de football (FTF) aura finalement lieu le 7 novembre. Prévu pour se tenir le 24 octobre dernier, la date a subi un report de deux semaines pour (selon les termes du communiqué publié le jeudi 22) permettre d’intégrer les propositions d’amendement des textes adressées par certains ligues et clubs.


L’adoption des textes, le congrès et l’élection d’un nouveau bureau exécutif étaient les composants de la feuille de route assignée au comité de normalisation de la FTF mis en place en novembre 2014, des réformes qui étaient censées mettre fin à la crise qui secoue le football togolais depuis des années. Le comité de normalisation avait un an pour concevoir et mettre à exécution un plan d’action consensuel. Aujourd’hui, le Comité de Normalisation ne peut se réjouir de rien mais non sans avoir essayé.

Le pouvoir nuisible du G36


Le football ne se développera pas uniquement par le simple fait des responsables des clubs mais de l’ensemble de ses acteurs sur le terrain. Ceux-ci comprennent les clubs et les joueurs. Ici il y a embrigadement et prise d’otage par une partie de présidents des clubs, ligues et districts qui s’investissent à tirer le football vers le bas : g36 face au Comité de Normalisation pourtant légitimé par la FIFA et l’autorité politique nationale. En un an il a réussi subversivement à obstruer les actions d’un Comité déboussolé. Ce n’est pas élogieux et peu de personnes comprennent que ce groupe est nuisible. De quelle officialité dispose le g36 à s’autoriser à organiser une rencontre à l’hôtel Eda Oba à la date du report du congrès de la FTF ?

Face à la fronde du g36, le comité de normalisation a perdu la boussole et le football continue de s’enliser piétinement. Les grognards s’estiment acteurs principaux mais en réalité ce n’est qu’un groupe épris d’esprit garant du surplace s’opposant activement et systématiquement à toutes initiatives d’avancement.

Un comité de normalisation essoufflé ?


Le comité de normalisation n’est pas sain et souffre de trop de suffisance parce qu’il communique très mal autour de ses initiatives. Il dit s’activer quotidiennement à faire respecter les directives de la CAF et de la FIFA. C’est normal et il est investit de ce pouvoir mais le g36 lui trouve toujours des failles parce qu’il manque d’autorité et de fermeté devant un groupe qui n’est en réalité investit de rien sauf à de la subversion.
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