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Togo/Dossier Bodjona : Pressions monstres sur les juges de la Cour Suprême
Publié le mercredi 20 novembre 2013  |  Togisite.com


© Autre presse par DR
Pascal Bodjona ancien ministre Togolais de l`Administration territorial


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Décidément le dossier Bodjona donne du tournis à certains petits esprits tapis dans l’ombre de Faure Gnassingbé.

Et tout le monde se demande si Faure Gnassingbé a juste voulu se jouer de la vigilance des togolais en nommant un évangéliste à la tête de cette justice en lieu et place du très pernicieux avocaillon de Pya.

Il faut bien le dire, manifestement, le rapport dressé le 17 octobre dernier par le président de la Chambre judicaire, Abdoulaye Yaya et qui préconise la cassation pure et simple de l’arrêt rendu contre le ministre Bodjona, trouble réellement ces petits hommes qui sont prêts à user de tous les moyens, même les plus vils pour en découdre avec l’ancien homme à tout faire de Faure Gnassingbé.

Alors que le juge rapporteur a clairement relevé dans son rapport, les points de droit violés de façon flagrante par la chambre d’accusation , alors que le parquet général, représenté par le procureur général, a lui aussi, suivi le juge sur au moins trois des quatre moyens de droit soulevés par les avocats du ministre, il nous revient que des mains invisibles, tapies dans l’ombre exercent, depuis des semaines, une pression sans pareille sur les juges afin de les obliger à tordre, une fois encore, le cou au droit et à la justice dans notre pays.

Il s’agit en effet de l’avocaillon de Pya qui dit être au service de Faure Gnassingbé et de deux officiers haut gradés dont nous taisons les noms pour l’instant.

Me Tchalim dit aux juges que Faure Gnassingbé l’a chargé de leur faire des promesses pour maintenir Bodjona sous contrôle judiciaire. Seul argument qu’il avance, l’homme de Kouméa se préparerait à lancer un nouveau mouvement politique pour affronter le fils d’Eyadema en 2015. Quelle fertile imagination du plaisantin de Pya !!!

Aidé donc par ces officiers peu scrupuleux et qui traient à suffisance des casseroles, il exerce des pressions montres et quotidiennes sur les magistrats pour les contraindre à se dédire. Par des coups de fils, des SMS ou même des rencontres directes, Me Tchalim et ses amis agissent sans vergogne pour provoquer l’impossible.

Il nous revient que certains juges n’ont pas hésité à menacer de rendre leur tablier si Tchalim et ses amis continuaient à exercer cette pression éhontée sur eux.

Or malheureusement pour eux, toute décision de justice doit nécessairement et immanquablement être motivée par un raisonnement juridique.

La Cour Suprême en l’espèce, ne statut que sur les points de droit et lorsqu’il y en a qui ont été réellement violés, il n’y a pas de magie à faire.

Mais comme au Togo, il y a des alchimistes du droit, du genre Tchalim Tchitchao, ils n’hésitent pas à imaginer l’impossible, l’inconcevable.

Ainsi donc, à défaut d’avoir le droit de leur côté, Tchitchao Tchalim et ces officiers n’hésitent pas à proposer des ballots d’argent aux magistrats sous forme d’appâts et à mettre surtout au-devant, le nom de Faure Gnassingbé comme étant le commanditaire de la démarche.

Vrai ou faux ? La question reste posée puisque jusqu’à preuve du contraire ce dernier n’a pas encore apporté de démenti ou n’a pas encore agi pour limiter les ardeurs de ces va-nu-pieds.

Heureusement que jusqu’à présent, beaucoup de juges statuant sur le dossier Bodjona ont décliné cette vile offre, mais reste à savoir s’ils sauront se maintenir dans cette intégrité jusqu’au bout.

Tout compte fait, l’on ne saurait forcer quoi que ce soit dans ce dossier sans laisser d’écueils impardonnables et de précédents fâcheux pour la justice togolaise.

C’est donc avec impatience que tous les togolais attendent la décision que va rendre la Cour Suprême le jeudi prochain dans ce dossier qui a défrayé et continue de défrayer la chronique au Togo et dans le monde. Nous y reviendrons.

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