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L’insécurité grandissante à Lomé et de ses environs devenue préoccupante. Un député sortant Tsiméssé Gbéya interpelle le ministre de la sécurité
Publié le jeudi 21 novembre 2013  |  icilome


© Autre presse
le ministre de la sécurité, le Colonel Yark Damehame


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Togo -
Le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Col Yark Damehane est vivement interpellé par l’ex député de l’Union des Forces de Changement, Tsiméssé Gbéya sur une préoccupation devenue le vécu quotidien des citoyens togolais. Il s’agit de la question de l’insécurité dans la vielle et surtout dans les banlieues de Lomé et de ses environs. En effet, depuis un certain, sortir à Lomé à certaines heures, il faut s’adonner à des calculs de sécurité. Alors que le phénomène se passait très souvent dans la nuit, de nos jours, le phénomène prend de l’ampleur. Le citoyen togolais n’est pas en sécurité même dans la journée. Les localités où le phénomène sévit sont entre autres les quartiers cités dans cette note écrite par l’ex-député -exclu de l’Union des Forces de Changement (UFC)- afin d’attirer l’attention au ministre de la sécurité. Pour l’auteur de la lettre, trop c’est trop. Les gangs qui opèrent savent à quelle heure il faut opérer. C’est pour cela qu’ils ont choisi 19 heures et 04 heures du matin pour braquer, voler avec des armes. Ils pillent, viols et font le prélèvement de sang etc. Cette manière de faire donne de l’insomnie aux citoyens. Raisons pour laquelle, le député Gbéya interpelle le ministre pour que des mesures soient prises pour parer le pire. Outre les maux dénoncés, Tsiméssé Gbéya a également à attirer l’attention toujours au ministre de la sécurité, d’un constat fait sur la route Lomé-Kpalimé. Pour qui connaît le deuxième régiment d’infanterie d’Adidogomé (2e RI) , matin comme le soir, il est régulièrement posé des pneus en face du camp pour dit-on, réglementer la circulation. Une très bonne initiative mais seulement, cette action devient source de problème, car causant pas mal d’accidents. Pour une meilleure réglementation de cette route, Tsiméssé Gbéya aurait souhaité que soient enlevés purement et simplement sur une si grande route, les pneus. «Nous souhaiterions que ces pneus soient enlevés et remplacés si nécessaire par d’autres mesures plus adéquates», écrit l’honorable député dans une seconde lettre au ministre parvenue à la rédaction de www.icilome.com en fin de soirée

Voici l’intégralité des deux notes.

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Lomé, le 11 Novembre 2013
A Monsieur le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile

Objet : Demande de protection civile
Monsieur le Ministre,

Nous avons l’honneur de solliciter de votre bienveillance la protection de la population de la Préfecture du Golfe.

Depuis un certain temps, le canton d’Aflao Sagbado notamment les populations d’Apédokoè-Agokpanu, Apédokoè-Gbomamé, Klémé, Ségbé, Logoté, Yokoè et ses environs ; les cantons d’Ago7, Légbassito, Vakpossito, Zanguéra, Togblé et Baguida, bref la Préfecture du Golfe dans tous ses coins et recoins est devenue la cible de plusieurs attaques de tous genres : braquage, vol à mains armées, pillage, viols, prélèvement de sang, tueries (enlèvement de sexes et autres) de la part des individus mal intentionnés et des bandits entre 19 heures et 04 heures du matin.

Monsieur le Ministre, cet acte sème la panique et la terreur au sein des paisibles populations. Nous déplorons ces actes, surtout dans le canton d’Agoè et ses environs qui regorgent plusieurs camps militaires, commissariats de police et de gendarmeries. A cet effet, nous souhaiterions que les effectifs des commissariats et de gendarmeries soient augmentés afin que des unités de patrouilles aillent régulièrement dans les zones sus mentionnées desdits cantons pour diminuer ce phénomène et protéger la population.

Ces fauteurs de troubles doivent être interpellés et traduits à la justice
Monsieur le Ministre, nous comptons sur les services compétents du Ministère dont vous avez la noble tâche d’assumer.

Croyant que notre demande retiendra votre attention, recevez Monsieur le Ministre, nos salutations distinguées.
Signé

Tsiméssé Gbéya

TSIMESSE Gbéya

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Lomé, le 11 Novembre 2013
A Monsieur le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile

Objet : Demande de suppression des pneus en face du Camp du 2e RI d’Adidogomé et du rond-point
de Zanguéra

Monsieur le Ministre,

Nous avons l’honneur de venir par la présente vous faire cas du désagrément que causent les pneus en face du Camp du deuxième Régiment d’Infanterie d’Adidogomé (2e RI) et ceux placés dans le rond-point de Zanguéra.

Il y a longtemps de cela, les pneus placés en face du Camp du 2e régiment d’infanterie d’adidogomé et ceux dans le rond-point de Zanguéra, tous sur la route Lomé-Kpalimé afin de réduire normalement la circulation routière, sont la cible de plusieurs accidents de circulation surtout aux heures de pointes.

Ces sujets ont été introduits par moi-même, au cours de la législature passée (2007-2013) et débattus plusieurs fois en commission de la session budgétaire de l’Assemblée Nationale par les députés et le Ministre en charge de la sécurité. A l’issu des rencontres, des propositions ont été faites notamment l’enlèvement de ces pneus à cet endroit et si nécessaire de les remplacer par des dos d’âne.
Tout cela pour éviter les pertes de vies humaines et des blessés graves qui surviennent au cours des accidents là.

A cet effet, nous souhaiterions que ces pneus soient enlevés et remplacés si nécessaire par d’autres mesures plus adéquates.

Monsieur le Ministre, nous comptons sur votre esprit d’ouverture, de collaboration, de dialogue et de paix pour résoudre ce problème.
Dans l’espoir d’une suite favorable, veuillez agréer Monsieur le Ministre, l’expression de nos sentiments distingués
Signé

Tsiméssé Gbéya
TSIMESSE Gbéya

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