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Le Togo repénalise le délit de presse, les journalistes dénoncent une initiative antidémocratique
Publié le mardi 3 novembre 2015  |  Togo breaking news


© aLome.com par Parfait
Le sit-in programmé des journalistes ce 22 mai devant la DCPJ de Lomé n`a eu qu`une existence symbolique, à cause du grand déploiement de forces de l`ordre.
Lomé, le 22 mai 2015. Place Colombe de la Paix. Mobilisation des journalistes togolais vivant à Lomé pour exiger la libération de leur confrère BONERO LAWSON, et dénoncer les conditions de son interpellation.


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Depuis le 27 octobre dernier, l’assemblée nationale togolaise a entamé l’examen du projet du nouveau code pénal introduit par le gouvernement en vue de moderniser les textes de la procédure pénale. Le but est de doter à terme, la justice togolaise d’instruments forts devant permettre de dire le droit au profit des justiciables.

Alors que toute la population attend le vote de ce nouveau, c’est la presse togolaise qui monte au créneau dénonçant des mesures attentatoires à la liberté de presse au Togo.

Dans un communiqué de presse publié lundi par, pas moins de huit (8) organisations de presse dénoncent des dispositions qui remettent en cause la liberté de presse, consacrée par la dépénalisation du délit de presse obtenu dans un rude combat par la presse togolaise.

Le PPT, le SAINTJOP, le JDHO, SOS, le SYNJIT, l’OMDG, l’IM2DH, le RAJOSEP incriminent l’article 497 du nouveau code pénal en étude à l’assemblée. Cet article stipule : « la publication, la diffusion ou la reproduction par quelque moyens que ce soit de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers lorsque, faite de mauvaise foi, elle trouble la paix publique, ou est susceptible de la troubler est punie d’une peine d’emprisonnement de 6 (six) mois à 2 (deux) ans et d’une amende de cinq cent milles (500.000) à (2) deux millions de FFCA ou de l’une de ces deux peines.».

« A la lecture de cet article, il est clair qu’il porte les germes liberticides de la presse et remet en cause les dispositions du code de la presse et de la communication en son article 82 qui stipule : "la diffusion ou la publication d’informations contraires à la réalité dans le but manifeste de manipuler les consciences ou de déformer l’information ou les faits est passible d’une peine d’amende de 500 mille à un million de FCFA" », écrivent ces organisations de presse.

Les journalistes estiment que l’article 497 en question porte gravement atteinte aux prérogatives de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la communication (HAAC) et aux fonctions d’autorégulation de l’Observatoire Togolais des Médias (OTM).

« Il consacre donc à l’organe judiciaire, le pouvoir répressif du délit de presse », dénoncent les organisations de journalistes et de presse signataires du communiqué qui disent constater que le gouvernement bascule dangereusement dans la prédation de liberté des journalistes après de vaines tentatives de modifier pour les mêmes objectifs la loi organique de la presse.

Ces organisations condamnent une tentative d’atteinte à la liberté de presse et à la liberté d’expression consacrées par la constitution togolaise, le code de la presse et de la communication, la déclaration universelle des Droits de l’Homme notamment et exigent du gouvernement et du Parlement le retrait pur et simple de l’article 497 du projet du nouveau code pénal.

Les journalistes du Togo prennent à témoin les représentations diplomatiques et les organisations internationales de presse et annoncent des manifestations pour combattre une initiative liberticide antidémocratique.
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