Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

7 autres organisations professionnelles de presse craignent une « régression intolérable » de la liberté de presse au Togo
Publié le mardi 3 novembre 2015  |  icilome


© aLome.com par Parfait
Le sit-in programmé des journalistes ce 22 mai devant la DCPJ de Lomé n`a eu qu`une existence symbolique, à cause du grand déploiement de forces de l`ordre.
Lomé, le 22 mai 2015. Place Colombe de la Paix. Mobilisation des journalistes togolais vivant à Lomé pour exiger la libération de leur confrère BONERO LAWSON, et dénoncer les conditions de son interpellation.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le nouveau code pénal adopté par l’Assemblée nationale lundi fait toujours des émules au sein de la presse au Togo. Après 6 organisations qui ont dénoncé les dispositions de l’article 497 nouveau qui restreint la liberté de la presse, 7 autres montent au créneau pour s’indigner d’une « régression intolérable » de cette liberté au Togo. Lecture !



COMMUNIQUE :
(Relatif à l’adoption par l’Assemblée nationale du nouveau Code Pénal)

Le nouveau Code pénal adopté ce 02 novembre 2015 par l’Assemblée nationale suscite de vives inquiétudes au sein des professionnels des médias et de la communication. Si son objectif affiché est « la modernisation des textes de la procédure pénale en vue de doter la justice togolaise d’instruments forts devant permettre de dire le droit au profit des justiciables », ce code comporte une disposition qui fait craindre une régression intolérable , en matière de liberté de la presse dans notre pays.

En effet, aux termes de l’article 497 nouveau, « la publication, la diffusion ou la reproduction par quelque moyens que ce soit de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers lorsque, faite de mauvaise foi, elle trouble la paix publique, ou est susceptible de la troubler est punie d’une peine d’emprisonnement de 6 (six) mois à 2 (deux) ans et d’une amende de cinq cent milles (500.000) à (2) deux millions de FFCA ou de l’une de ces deux peines.»

Cette disposition fait planer les risques d’un retour à l’institutionnalisation d’une pénalisation des délits de presse, alors même que depuis 2004, le Togo s’est doté d’un des cadres législatifs les plus libéraux de la région.

Aussi, tout en prenant acte du rappel du gouvernement sur la primauté de la loi spéciale sur la loi générale, les organisations professionnelles signataires du présent communiqué, demandent une nouvelle lecture de la loi avant sa promulgation. Cette relecture devra permettre l’insertion d’un alinéa à l’article litigieux, qui préciserait qu’il est sans préjudice aux dispositions du code de la presse et donc non susceptibles d’être retenues contre les journalistes, le cas échéant.

Même s’il paraît superfétatoire, ledit alinéa aura pour vertu de rassurer l’ensemble de la communauté médiatique quant aux intentions du gouvernement de préserver le caractère précieux et la primauté du code de la presse.

Les organisations signataires invitent par ailleurs les différents acteurs à ne ménager aucun effort pour consolider les acquis démocratiques, notamment ceux relatifs à la liberté de la presse au Togo.

Fait à Lomé, le 03 novembre 2015.
Ont signé :
CONAPP OTM URATEL
Jean-Paul AGBOH A. Augustin SIZING Modeste MESSA-VUSSU
UJIT ATOPPEL OPPEL
Patricia ADJISSEKU Olivier ADJA Vivien TOMI
AJST
Aimé EKPE.
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires