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Quiproquo autour du congrès extraodinaire de la Cstt
Publié le vendredi 6 novembre 2015  |  Icilome


© aLome.com par Parfait
Le GROUPE 2 de la CSTT en conférence de presse, dans le cadre du bras de fer qui l`oppose à Sébastien Ayikoué TEVI.
Lomé, le 21 mai 2015. Centre Christ Rédempteur de la capitale togolaise. Nouveaux déballages du GROUPE 2 de la CSTT en prélude à un Conseil Syndical Extraordinaire le 26 mai prochain.


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Le bureau confédéral de la confédération Syndicale des Travailleurs du Togo (Cstt) élu à l'issue du congrès du 22 octobre dernier était face à la presse mercredi à Lomé. L’objectif de cette rencontre était d’éclairer l’opinion sur le sursis que la Cour d’Appel de Lomé leur a envoyé.

Pendant qu’elle était en pleins remous internes, la Cour d’Appel a envoyé à la Cstt un sursis dans lequel elle a exigé d’elle l’abjuration du congrès extraordinaire. Malgré cette injonction, les membres du bureau réaffirment la légitimité de ce congrès.

Pour le Secrétaire Général du nouveau bureau de la Cstt, Ségbéaya Agbéko Kossi, leur congrès est tout à fait légitime, parce que les articles 23 et 24 de leur statut ont été respectés.

"Le camarade Tèvi n’est pas habileté à juger de la légitimité du congrès. Parce qu’en article 23 de notre statut, il est mentionné que si les syndicats de base ne sont pas contents de la gestion de l’organisation réunie à 1/3, ils peuvent exiger un congrès extraordinaire. Et on réuni plus d’un tiers ce qui veut dire qu’on a convoqué un conseil syndical extraordinaire", a-t-il indiqué.


"En article 24 de ce même statut, il est dit que le conseil syndical peut suspendre tout membre du bureau confédéral même les conseils spéciaux pour faute lourde. C’est ce qu’on a fait. Parce que le camarade Tèvi a commis des fautes lourdes en ce qui concerne la gestion des fonds de cette association. Et il y a eu même des audits qui ont démontré qu’il y a eu des dépenses non justifiées, ce qui a été considéré comme faute lourde. Cet argent appartient à tous les travailleurs de la Cstt et non à une seule entité", a-t-il poursuivi.

Il a continué : "En plus de ça, il y a même 14 syndicats de base qui ont porté plainte contre le camarade Tèvi au niveau du tribunal pour abus de biens sociaux. Ce qui fait que le comité syndical l’a suspendu et il est inculpé au niveau de la justice. Et par moralité descente, quelqu’un qui est inculpé doit essayer de se retirer des affaires en attendant que son innocence soit prouvée. Donc vous comprenez qu’il n’est même plus SG pour parler d’une illégitimité du congrès du 22 octobre dernier".

Si le nouveau bureau de la Cstt estime que l’ancien SG, Sébastien Ayikoé Tèvi n’est plus habileté à juger de la légitimité du congrès, ce dernier n’est pas du même avis. Il affirme ne pas se reconnaître dans ce congrès.

« Pourquoi un congrès extraordinaire à la Cstt ? Vous demandez si je me reconnais dans ce congrès. Pas du tout. La Cstt ne se reconnaît pas dans ce congrès », a-t-il laissé entendre.

Il a par ailleurs donné les raisons qui sous-tendent sa position.

"Parce qu’en fait, la Cstt est une confédération qui regroupe plusieurs entités. Alors pour faire un congrès de la Cstt, il y a des dispositions statutaires. D’abord celui qui convoque le congrès est le bureau confédéral. Ce n’est pas le cas ici. Qui préside le congrès ? C’est le secrétaire général. Non plus, tel n’a pas été le cas. Mais la Cstt, pour tenir un congrès, doit réunir au moins plus de 250 délégués", a-t-il souligné.

Il a essayé de donner la composition des délégués susceptibles de participer à un congrès de la CSTT.

"Comment est-ce que ces 250 délégués sont composés ? Il faut d’abord les membres du bureau confédéral et deux membres par fédération professionnelle. Il faut aussi 2 membres par syndicat affilié, 2 membres par union régionale, 2 membres par union préfectorale, ainsi de suite. Tous ceux là dépassent 250. La cstt n’a jamais tenu un congrès avec moins de 200 délégués", a-t-il fait savoir.

Pour lui, ceux qui ont organisé ce congrès extraordinaire, l'ont fait au mépris des textes qui régissent la confédération.

"Aujourd’hui au mépris de nos statuts, on va se réunir. Qui a convoqué, on ne sait pas et on nous dit c’est un comité provisoire que nous n’avons reconnu. Ensuite le congrès a été tenu avec 63 personnes sans mandat", a-t-il expliqué.

Il a en outre annoncé un autre congrès de la Cstt pour les 17 et 18 décembre prochains. Un congrès qui, selon lui, a été convoqué depuis.

S.J.
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