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Insécurité sur le campus universitaire de Lomé : Une étudiante braquée en plein midi
Publié le mardi 26 novembre 2013  |  Le Correcteur


© Autre presse par DR
Université de Lomé


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Togo - L’insécurité grandissante qui frappe le pays n’épargne aucun endroit. Même sur les lieux d’étude, les Togolais ne sont pas en sécurité. Les étudiants de l’université de Lomé, la plus grande université du pays, sont devenus la cible des braqueurs et voleurs, même en pleine journée.
La dernière illustration date du vendredi 22 novembre dernier où une étudiante a été braquée aux environs de midi. La scène s’est déroulée derrière l’agence universitaire de Ecobank, juste à côté des cités universitaires. Armée de machette, le malfrat s’est rué sur l’étudiante qui passait, lui a retiré son sac à main et son téléphone portable avant de prendre la fuite. Mais mal lui en a pris. Comme l’université est clairsemée de champs, un cultivateur se trouvant sur les lieux, a pu mettre la main sur le malfrat avant qu’un agent de la police universitaire ne soit alerté. Le malfrat a été finalement emmené au commissariat de police 4ème arrondissement et les biens de l’étudiante lui ont été retournés.

Une situation qui plonge les étudiants dans la psychose et suscite des remous. « Nous ne pouvons pas comprendre comment on peut braquer une étudiante en pleine journée. Quel rôle joue alors la police universitaire », s’interroge un étudiant avant de dénoncer la mauvaise foi des autorités universitaires. « On refuse de nous octroyer les bourses. Nos conditions d’étude sont difficiles. En plus de tout cela, nous étudions dans l’insécurité. C’est regrettable », a-t-il affirmé.

Faut-il le souligner, les vols de motos et de vélos sont également fréquents sur le campus. Si malgré les nombreuses injustices faites aux étudiants, leur sécurité doit également être remise en cause, il y a donc péril en la demeure. Sous d’autres cieux, les campus sont équipés de caméras de surveillance mais au Togo même le nombre d’agents de sécurité sur le campus est très insuffisant. Bien plus, les lampadaires sont quasiment inexistants sur le campus alors que certains étudiants font des cours jusqu’à 20 heures.

Vivement que les autorités définissent un plan d’action efficace pour faire de ce haut niveau du savoir, un lieu sécurisé.

Bella D.

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