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Selon Afrobaromètre, les Togolais ont de la peine à se confier à la police
Publié le mardi 17 novembre 2015  |  icilome


© aLome.com par Parfait
La Police présente d`importantes saisies de médicaments contrefaits.
Lomé, le 22 septembre 2015. Direction générale de la Police. 22 tonnes de médicaments contrefaits en provenance du Nigeria, saisies les 16 et 19 septembre derniers par la police, ont été présentées aux médias.


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Le consortium d'instituts de sondages « Afrobaromètre » vient de rendre public d'autres résultats issus de récentes investigations. A l'en croire, les Togolais n'ont pas encore la culture de recourir à la police, dans des situations où cela s'avère nécessaire.

D’après les enquêtes menées par Afrobaromètre, plus de 79% des Togolais victimes sont réticents quant il s’agit de faire recours à la police. Et à ce stade, l’on se demande l’action de la police de proximité qui devait aller vers les populations afin de créer un climat de confiance ?

Afrobaromètre montre dans ces résultats que 29% de Togolais ne croient pas à l’aide que peut leur apporter la police et 41% mettent la croissance du crime et de la délinquance sur le dos du gouvernement qui ne fait pas grand-chose pour éradiquer ce problème. Ils sont au Togo plus de 24% qui se sentent en danger une fois hors de chez eux et 34% même à la maison.

Malgré toute cette peur d’insécurité la moitié des interrogés déclare ne pas porter plainte. Ceux-ci préconisent toutefois le lynchage qui, selon Aimé Adi, Directeur de la branche togolaise d’Amnesty International est une entrave au démantèlement du réseau auquel appartiendrait le criminel.

«Quand on tue un voleur, on est probablement en train de noyer le fond du problème. Parce que parfois, celui qui commet le vol fait partie d'un réseau. Et quand vous le tuez, vous empêchez la justice de pouvoir aller au bout de l'enquête pour pouvoir mettre hors d'état de nuire tout l'ensemble du système ou du réseau », a-t-il soutenu au micro de RFI.

Magnim (stagiaire)

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