Selon les statiques, au Togo, plus de 33% des femmes sont victimes des violences sexuelles dont la plupart sont faites à l’endroit des jeunes filles, surtout en milieu scolaire, impactant négativement leur cursus scolaire.
Face à ce chiffre « alarmant », la ministre de l’Action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Tchabinandi Kolani Yentcharé a interpelé tous les acteurs impliqués dans cette lutte contre ces violences, histoire de se mobiliser et œuvrer tous ensemble pour lutter contre le phénomène.
Un appel qui vient en droite ligne de la commémoration ce 25 novembre de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes dans le monde entier.
« Les violences sur les femmes en particulier sur les jeunes filles sont présentes dans toutes les couches sociales. Quels que soient le niveau d’instruction, la culture ou la religion, on rencontre ces violences aussi bien dans les milieux publics ou privés, que ce soit dans la rue, à l’école, au lieu de travail ou au foyer », a indiqué la ministre.
Pour résorber un tant soit peu ce phénomène au Togo, le gouvernement togolais, selon Mme Kolani, ne ménage aucun effort depuis quelques années déjà en mettant en œuvre des stratégies.
« Nous avons des stratégies qui seront bientôt mises en place, entre autres la ligne verte qui est le 1011, des centres d’écoute et d’accueil, des clubs d’éveil dans certains établissements scolaires ainsi que des programmes de lutte contre les grossesses et les mariages précoces en milieu scolaire et intra scolaire », s’est-elle réjouie.
