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André Johnson, tête de liste de l’UFC dans le Grand Lomé : « Notre priorité c’est de nous attaquer à la misère ambiante, au problème des femmes au problème de la jeunesse »
Publié le lundi 22 juillet 2013  |  AfreePress




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Togo - André Johnson, candidat sur la liste UFC dans le Grand Lomé croit aux chances de son parti de remporter des sièges au sein du futur parlement. L’homme a évoqué le sujet dans un entretien qu’il a accordé à l’Agence Afreepress. Selon M. Johnson, de nombreux chantiers sont à mettre en œuvre au profit des populations de la ville de Lomé afin de donner son éclat d’antan à cette ville. « S’agissant de l’urbanisation de la ville, on assiste ça et là à des ghettos et écoles qui poussent comme des champignons », dénonce la tête de liste de l’UFC dans le Grand Lomé qui compte, une fois élu apporter des solutions « urgentes » à ces problèmes. « Nous faisons des porte-à-porte et nous allons dans les marchés pour expliquer aux populations la nécessité d’aller voter le 25 juillet prochain pour nous donner une majorité suffisante afin de nous permettre de mettre en place notre politique », a confié le candidat à Afreepress.

Lire l’interview.

Afreepress : Bonjour M. André Johnson, pourquoi avez-vous senti le besoin de vous présenter aux prochaines élections législatives ?

André Johnson : Je peux dire que je suis un enfant de l’Ablodé né à Lomé dans un quartier populaire qui s’appelle Aguiar Komé. J’ai été dans la diaspora pendant longtemps, mais à mon retour il m’a été donné de constater avec amertume l’état dans lequel se trouve une ville aussi chère à mon cœur qui est Lomé.

Le diagnostique qui a été posé est qu’au niveau des infrastructures il y a un délabrement même si on peut considérer aujourd’hui qu’au niveau des infrastructures routières, il y a des efforts qui ont été faits. Mais s’agissant même de l’urbanisation de la ville, on assiste ça et là à des ghettos qui poussent comme des champignons, à des écoles qui poussent comme des champignons. On voit donc que les conditions dans lesquelles les agréments sont donnés ne sont pas toujours les conditions régulières.

Nous avons aussi ce que j’appellerais des centres de soins qui poussent ça et là et qui sont dirigés par des gens qui n’ont pas qualité pour faire ces genres de choses. Donc je crois qu’au niveau du Grand Lomé où je me présente, il y a un énorme travail à faire en terme d’infrastructures hospitalières, en terme d’infrastructures scolaires et aussi en terme d’assainissement.

Afreepress : Vous avez en face de vous plusieurs poids lourds de l’opposition et du parti au pouvoir. Comment comptez-vous vous prendre pour avoir une majorité à l’Assemblée ?

André Johnson : Nous partageons il est vrai le même électorat que ces personnes. Mais les projets qui sont les nôtres sont des projets citoyens. Dès lors que c’est la santé qui est concernée, dès lors que c’est l’éducation qui est concernée, dès lors que ce sont les infrastructures routières qui sont concernées, je crois que les Togolais doivent pouvoir adhérer à ce programme. Il appartient évidemment aux Togolais de dire au soir du 25 juillet, qui peut représenter au mieux ses intérêts. Tout dépendra du message que nous délivrons au peuple. C’est à eux de savoir reconnaître la sincérité et la crédibilité des gens qui seront amenés à diriger le futur parlement.

Afreepress : L’UFC de 2013 comparée à celle de 2010 n’est certainement le même groupe. Cela risque-t-il d’avoir des incidences sur vos résultats ?

André Johnson : Ce serait malhonnête de prétendre que l’UFC d’avant ressemble à l’UFC d’aujourd’hui. Mais je peux vous assurer que c’est une question d’incompréhension. Peut-être avons-nous manqué d’expliquer sérieusement aux populations la pertinence de la démarche qui a été la nôtre à savoir la signature de l’accord de 2010. Je crois que les Togolais finiront par comprendre que c’est l’UFC qui a eu trop tôt raison parce que ce pays n’a connu que trop de violences et qu’il y a nécessité de faire une pause pour justement penser au développement. Et le problème est qu’Il y a par ailleurs un problème de leadership qui se pose. Les Togolais laissent de côté les questions de développement pour s’atteler à la question de qui est le plus grand. Je crois qu’il ne faut pas se tromper d’adversaire. Notre adversaire c’est le sous-développement, notre adversaire ce n’est pas un tel qui vient de l’ANC ou un tel qui vient de l’UNIR, etc.

Afreepress : Que ferez-vous si vous obteniez cette majorité tant souhaitée par votre parti ?

André Johnson : Notre priorité c’est de nous attaquer à la misère ambiante, au problème des femmes au problème de la jeunesse. La jeunesse est en déperdition, il m’a suffit de rendre une petite visite la fois dernière à une radio dans la soirée et j’ai vu la rue jonchée de jeunes filles en âge d’aller au lycée ou à l’université, des jeunes filles qui tapinaient. Je crois que c’est l’une des tares de notre société actuelle et qu’il faille actuellement mettre en place une politique en faveur de notre jeunesse, de nos jeunes filles et femmes.

Afreepress : Comment se porte la campagne de l’UFC dans le Grand Lomé ?

André Johnson : À Lomé, notre campagne se porte bien. Nous faisons la campagne de nos moyens parce que c’est un problème de moyens. Nous intervenons énormément dans nos fédérations, nous faisons des porte-à-porte et nous allons dans les marchés pour expliquer aux populations la nécessité d’aller voter le 25 juillet prochain pour nous donner une majorité suffisante pour nous permettre de mettre en place notre politique.

Interview réalisée par Olivier A.

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