Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Elections locales: Paroles, paroles, paroles
Publié le samedi 2 janvier 2016  |  Icilome


© aLome.com par Parfait
Edem Kodjo présente au grand public la réédition de son célèbre ouvrage «…Et demain l’Afrique».
Lomé, le 30 mars, EDA OBA HOTEL, Salle Orange. Publié en 1985 aux Editions Stock (filiale de Hachette, Paris, France) par Edem Kodjo, «…Et demain l’Afrique», essai de 421 pages, fresque littéraire évoquant la mue incontournable sous diverses coutures que doit connaître le continent noir pour son nécessaire développement, vient d’être réédité par «NEI CEDA Editions» (Côte d’Ivoire).


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


Presque tous les leaders des partis politiques sont unanimes sur l’organisation des élections locales. Dans leurs vœux respectifs, Jean-Pierre Fabre de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Mme Kafui Brigitte Adjamagbo Johnson de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) et Agbéyomé Kodjo de l’Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire (OBUTS) ont encore mis l’accent sur les locales. Des préoccupations légitimes, mais qui pour l’heure, ne sont que de simples déclarations.

La décentralisation mise sous éteignoir par l’urgence de l’élection présidentielle est revenue sur le tapis. Avec insistance, la classe politique, la société civile et les partenaires économiques exhortent le gouvernement à enclencher le processus.

Il est incalculable le nombre de fois que les élections locales sont prononcées par la classe politique togolaise, la société civile, les partenaires étrangers et le gouvernement. Que de paroles sans actes.
Car en réalité, des calculs politiques sont faits. C’est ce qui a été donné de constater lors de la dernière élection présidentielle. La classe politique de l’opposition est divisée. Certains sont allés à la présidentielle sans les réformes constitutionnelles et institutionnelles, tandis que d’autres se sont opposés.

Et c’est le pouvoir en place qui a profité de la situation. Les divergences de l’opposition lui ont apporté de l’eau au moulin. Puisqu’il s’est montré toujours réticent à organiser les élections, préférant se cacher derrière les arguments peu convaincants.

«La démarche du gouvernement ne consiste pas à faire des annonces intempestives avant d’avoir posé des actes concrets tendant vers l’opération de la décentralisation», avait déclaré Gilbert Bawara lorsqu’il était ministre de l’Administration territoriale.

Mais depuis l’année passée qu’il avait fait cette déclaration, à part quelques concertations entre certains partis politiques et les partenaires étrangers, il n’y a pas eu d’avancée. Même l’appel lancé en septembre 2015 par le représentant de l’Union européenne au Togo, Nicolas Berlanga Martinez à l’endroit des autorités semblent tomber dans les oreilles sourdes.

«L´Union européenne donne une grande importance à l'organisation des élections locales au Togo. Les paroles et les actes de l’UE, spécialement depuis 2004 et la formulation des «22 engagements», ont incessamment plaidé en sa faveur : pour la consolidation de la démocratie de base au Togo, pour le pragmatisme du débat politique, pour la formation des cadres dans les partis politiques, pour une pédagogie en faveur de l’utilisation des mécanismes de la démocratie », avait-il déclaré.

Vivement que 2016 apporte les élections locales. Ce qui n'est pas sûr, car les mairies, les préfectures, les délégations n’ont pas encore finies d’organiser les fraudes pour UNIR.

A.G.
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires