On a tué des concitoyens sans raison parce que les dirigeants du pays l’ont décidé ainsi. Des familles entières ont été endeuillées par la volonté manifeste de certains qui se croient plus Togolais que d’autres.
On a fermé des sociétés d’Etat sans que des comptes ne soient demandés à leurs gérants. Et pourtant ce sont des entreprises d’Etat dans desquelles ont été embauchés des concitoyens, aujourd’hui réduits au chômage et à la ruine parce qu’ayant été congédiés sans dédommagement. Au finish, c’est le peuple qui a payé et continue de payer le lourd tribut de ces gestions calamiteuses.
Trois ans après les incendies qui ont ravagé les deux grands marchés du Togo, incendies commandités volontairement par dame Ingrid Awadé, intime du chef de l’Etat Faure Gnassingbé, les populations togolaises ne connaissent toujours pas leurs auteurs officiels, ni les tenants et les aboutissants de ce drame qui continue d’endeuiller la nation togolaise. Résultats : mort des commerçantes, perte de fortune et des malades à vie. Mais tout cela n’émeut guère les gouvernants. Bien plus, ils continuent de planifier de basses besognes dans le dos du peuple martyrisé.
Le pouvoir en place, dans l’intérêt national du peuple, a l’obligation de mettre fin à l’impunité, voie incontournable pour une vraie réconciliation des fils et filles togolais. Ce n’est pas parce qu’on a la force et les armes qu’on peut tuer, piller, bousiller, arrêter, condamner, incendier et fermer des sociétés, des organes de presse impunément.... suite de l'article sur Autre presse