Début d’année calamiteux pour les fonds investissant sur les marchés boursiers africains

Économie

Publié le mardi 12 janvier 2016 | Agence Ecofin

© Jeune Afrique par Olivier
Salle des marchés de la bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM)
Le 2 août 2012, Abidjan, Côte d`Ivoire.

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Economie 2016

L'année 2016 a débuté dans la difficulté pour plusieurs fonds d'investissement qui ont pour cible les marchés boursiers africains. Les performances d'une soixantaine de ces fonds suivi par l'Agence Ecofin sur la plateforme Morningstar, sont toutes dans la zone rouge, avec des replis de rendements qui dépassent désormais les 30%.

Aucun segment n'est épargné. Que ce soit les gestionnaires d’actifs, les fonds boursiers, et les organismes de placement des valeurs mobilières, les rendements sont en berne. Avec une baisse de ses rendements de l'ordre de 34,6% sur une période de 12 mois écoulés, Neptune Africa est l'un de ces fonds qui subit le plus la crise que traversent les marché africains

D'une valeur globale de 16,4 millions £, le fonds créé en 2010 s'appuie sur l'indice MSCI Frontier & Emerging Market, avec une exposition de ses investissements sur les entreprises cotée sur le Johannesburgh Stock Exchange. Tout au long de 2015, on apprend que plusieurs fonds comme Neptune Africa ont pris une position défensive, face à des marchés émergents et frontières devenus peu rentables.

Le secteur le plus touché par les désinvestissements est celui des ressources minières, dont la valeur des actifs s'est fortement dégradée, en raison d'un prix des matières premières au plus bas. Pour traverser la période des turbulences, ces fonds devraient continuer de maintenir une position prudente.

La question aujourd'hui est de savoir jusqu'à quand, car la crise financière qui frappe la Chine semble plus profonde qu'il n'y parait. Le tout puissant capitalisme dirigé semble avoir épuisé les plaisirs de l'enrichissement spéculatif. Des experts expliquent que plusieurs personnes se sont endettées pour tirer avantage des rendements élevés qu'offraient les places financières de l'empire du millieu. Aujourd'hui, alors que l'économie et que l'inflation est de retour, tout le monde veut vendre les monnaies-titres en sa possession afin de rembourser ses dettes.

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