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La Libye, le Maroc, l’Algérie, l’Afrique expliqués à Abu Dhabi par Nicolas Sarkozy
Publié le lundi 18 janvier 2016  |  Agence Ecofin




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Invité mercredi dernier à Abu Dhabi par l’Emirates Center for Strategic Studies and Research, Nicolas Sarkozy, après s’être exprimé sur la situation au Moyen-Orient, a ensuite livré sa vision 2016 de l’Afrique.

Pour M. Sarkozy, jusqu’à l’été 2012, date à laquelle il a perdu le pouvoir, la Libye était sur la bonne voie, mais elle a été, selon lui, « abandonnée » par ses successeurs : « L’accord obtenu sous les auspices des Nations unies qui prévoit la constitution d’un gouvernement national est très fragile. Mais là encore, pourquoi n’a-t-on rien fait depuis l’été 2012 ? Je rappelle qu’en juillet 2012, il y a eu des élections en Libye, avec 60% de participation qui n’ont fait l’objet d’aucune contestation internationale et qui ont vu la victoire de modérés... Et la Libye a été abandonnée. »

Pour ce qui est de la Tunisie, l’ex-président français se dit très inquiet : « Je voudrais dire que je suis très inquiet de ce qui se passe aujourd’hui en Tunisie. Parce que le combat courageux des Tunisiens est aussi le nôtre. Il y a moins de 800 kilomètres, Mesdames et Messieurs, entre Tunis et Nice, en France. Il n’y aura pas de paix au Nord de la Méditerranée s’il y a le chaos au sud de la Méditerranée. C’est ma conviction la plus absolue. »

M. Sarkozy s’est ensuite livré un vibrant éloge de la gouvernance marocaine et de la personnalité du roi Mohammed VI, affirmant même que la France a toujours soutenu « la marocanité du Sahara occidental » : « Je tiens à rendre hommage à ce que fait Sa Majesté le roi du Maroc pour garantir la sécurité du Royaume. Et ce n’est pas le moindre des paradoxes : des gouvernements arabes ont été plus courageux et plus décisifs face à l’Islam qu’un certain nombre de nos gouvernements en Europe. (…)

Quand vous vous rendez compte que la frontière entre l’Algérie et le Maroc est fermée, alors qu’il y aurait un besoin formidable d’un véritable marché commun. Fermée sur la question du Sahara occidental, en vérité. Vous savez que la position de la France a toujours été de soutenir la marocanité du Sahara occidental. J’ai toujours pensé ça. Je suis même allé à Laâyoune pour la première fois en 1991. Ce n’est pas d’hier. On aura du mal à me convaincre de la nécessité d’une république sahraouie dans une région du monde minée par le terrorisme. Je pense au Niger, au Sahel, au Mali que j’aime tant. Deuxièmement, tout le monde n’a pas la chance d’avoir un souverain comme le roi du Maroc, qui a modifié la constitution au moment des printemps arabes en prenant des risques politiques considérables, qui ont, de mon point de vue, garanti la paix au Maroc. Imaginez que sa Majesté n’ait pas fait le choix si courageux qui consistait à dire notamment qu’il choisirait le premier ministre dans la formation politique arrivée en tête des élections. Ce qui était un choix très difficile, y compris à imposer à ses propres amis. »
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