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Les partenaires au développement du Togo demandent au régime RPT/UNIR de définir l’agenda des réformes politiques et celui des élections locales
Publié le lundi 18 janvier 2016  |  ANC Togo


© Autre presse par DR
Faure Gnassingbé a reçevant son principal opposant Jean Pierre Fabre


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Les partenaires au développement du Togo, notamment l’Allemagne, la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque Mondiale/IDA, la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), les Etats Unis d’Amérique, le Fonds Monétaire International (FMI), la France, le Système des Nations Unies, l’Union Européenne (UE), se sont réunis à Lomé le 14 janvier 2016, pour la seconde année consécutive, dans le cadre de la revue annuelle de mise en œuvre de la SCAPE (Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi).

A l’issue de la réunion, les partenaires au développement du Togo ont rendu publique une déclaration commune dans laquelle, ils recommandent au régime RPT/UNIR de :



définir, de manière précise, l’agenda des réformes politiques et celui des élections locales : «relancer l’agenda des réformes politiques avec de nouvelles dynamiques et faire avancer le chantier de la décentralisation. »;

d’opter pour la transparence dans la gestion économique et financière de notre pays, dans la préparation et l’exécution du budget, la passation des marchés publics et la gestion de la dette : «en accentuant les efforts d’amélioration de la gouvernance économique et financière, en vue d’une gestion saine des ressources publiques, y inclus une plus grande transparence dans la préparation et l’exécution du budget, la passation des marchés publics et la gestion de la dette»;

prendre en compte l’amélioration de la vie quotidienne des Togolais, notamment leur accès à l’eau potable et à l’électricité : « la lenteur des progrès en matière d’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’énergie… »;

soutenir des initiatives entrepreneuriales privées : « prendre des mesures pour accélérer la promotion du secteur privé, y compris les micros, petites et moyennes entreprises, ainsi que la sécurité juridique des investisseurs extérieurs, afin de favoriser une plus grande contribution à la croissance économique et surtout à la création d’emplois durables et décents. »;

fournir des informations crédibles sur le Togo : « constituer aussi tôt que possible, une base crédible de statistiques sur l’emploi, et d’inscrire le renforcement en cours des capacités statistiques du pays parmi les priorités du gouvernement ; il s’agit plus spécifiquement d’accélérer l’opérationnalisation de l’INSEED, dont l’importance se trouve renforcée par la mise en œuvre des ODD et par les exigences de la feuille de route de la réforme des finances publiques selon les directives de l’UEMOA »;

L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) se demande à quoi peuvent encore servir toutes ces recommandations puisque les partenaires au développement, tout comme les populations togolaises, savent bien que le régime RPT/UNIR n’a jamais respecté les nombreuses recommandations formulées aussi bien par les institutions nationales qu’internationales, notamment la CVJR, la conférence de Praia (Conférence régionale sur les élections et stabilité en Afrique de l’Ouest), les missions d’observation électorale de l’UE etc.

Les partenaires au développement du Togo savent par ailleurs que le régime RPT/UNIR a toujours foulé au pied la Constitution, les lois de la République, ainsi que tous les engagements auxquels il souscrit, ce que n’a de cesse de dénoncer l’ANC. Parmi ces nombreux engagements, on peut citer pêle-mêle, l’APG (2006), les 22 Engagements (2004), le Protocole additionnel de la CEDEAO (2001) (Protocole A/SP1/12/01 sur la démocratie et la bonne gouvernance), la Convention des Nations Unies contre la torture (1987), la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (1981) etc..
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