Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

TOGO : Le CAR visé par le bicéphalisme / Le retour probable de Me Agboyibo accouche de deux camps antagonistes
Publié le mardi 26 janvier 2016  |  Emergence Togo




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), parti des déshérités, traverse une crise sans précédent. Actuellement dirigé par Me Dodji Apévon qui a pris les rênes en 2008, le CAR est visé par le bicéphalisme en raison des tentatives pour le retour à la tête de l’instance par Me Me Yawovi Agboyibo (photo) qui l’a présidée depuis sa création en 1991.


En tant que président d’honneur, Me Agboyibo est chargé de diriger le présidium, l’instance de stratégie et d’orientation du parti qui ferait ombrage au comité directeur, l’organe décisionnel que préside l’actuel président national du CAR, Me Dodji Apévon.
Pourquoi Me Apévon n’est plus dans le plan de son mentor ? Ce retour de Me Agboyibo est soutenu par la « léthargie » qu’on constaterait dans la direction de Me Apévon. En clair, Me Agboyibo veut reprendre le devant de la scène et aller à l’affront pour exiger le respect de l’Accord Politique Global (APG) signé en 2006, accord qui préconise la mise en œuvre des réformes tant réclamées par les partis politiques de l’opposition et qui sont restées lettre morte à ce jour. C’est pourquoi « certains militants sont venus vers moi pour exiger mon retour à la tête du parti » afin de rallumer le flambeau de la lutte pour la démocratie, s’est confié Me Agboyibo.
Et cette intention de changer la direction du parti fait naître deux camps au sein de ladite formation politique. Il y en a qui soutiennent cette initiative du retour du mentor et ceux qui s’y opposent en se rangeant du côté de l’actuel président Me Apévon. A défaut d’un consensus entre les acteurs, un congrès s’impose.

 Commentaires