Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Polémique autour du chef de file de l’Opposition: l’ANC et le CAP 2015 dégonflent les critiques des leaders de l’Opposition
Publié le lundi 1 fevrier 2016  |  aLome.com


© aLome.com par Parfait
Eric DUPUY, chargé de communication de l’ANC


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


Moins d’une semaine après les critiques, certaines au vitriol, de leaders de partis politiques parlementaires comme non parlementaires, l’ANC et le CAP 2015 sortent du bois. Par le biais de son Secrétaire national en charge de la Communication, Eric Dupuy, l’ANC a minimisé la portée des attaques verbales sus-évoquées.

Intervenant chez nos confrères de «Victoire Fm» (radio émettant à Lomé) ce 1er février 2016, M. Dupuy a laissé entendre clairement que jouir du «statut du chef de file de l’Opposition est le benjamin des soucis de Jean-Pierre Fabre, Président national de l’ANC».

Il a saisi l’occasion de cette sortie médiatique pour rappeler le contexte dans lequel la loi portant statut du Chef de file de l’Opposition a été votée le 13 juin 2013; il «s’agit de la période d’exclusion de neuf députés UFC (devenus ANC) du Parlement togolais», Ndlr : sur demande de Gilchrist Olympio).
Selon l’article 26 de cette loi de 2013, «dans le cadre des règles du protocole d’Etat, le chef de file de l’opposition a rang de président d’institution de la République».



«Le chef de file de l’opposition est le premier responsable du parti politique appartenant à l’opposition au sens de l’article 2 ci-dessus, ayant le plus grand nombre de députés à l’Assemblée nationale. En cas d’égalité de sièges, le chef de file de l’opposition est le premier responsable du parti ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages lors des dernières élections législatives. Le chef de file de l’opposition n’est pas nécessairement membre du parlement», stipule l’article 24 de la loi de juin 2013. Une disposition sur la base de laquelle M. Dupuy a balayé les critiques faisant de Zeus Ajavon (en tant que leader du CST-Collectif Sauvons le Togo-) le chef de file de l’Opposition.
Cette argumentation a été développée par Abass Kaboua du MRC qui a précisé que Me Zeus Ajavon «aurait pu être nommé Premier ministre au nom du statut de leader du CST, si des critiques internes dans ce Collectif n’avaient pas fusé contre lui». Eric Dupuy se démarque d’une telle lecture, en précisant que «Fabre aurait pu être déjà nommé Premier ministre, s’il l’avait souhaité» ou était guidé par le gain personnel !


Relativiser les points de vue



Tout en émettant des critiques à l’égard de certains alinéas de l’article 2 de cette loi de juin 2013, le sieur Dupuy a nié les «énormes avantages dont jouirait le Chef de file de l’Opposition», tels que présentés dans la presse togolaise la semaine écoulée, et subrepticement par certains leaders de partis politiques. E. Dupuy a assuré que son parti, dans le cadre de la mise en œuvre de ce statut du chef de file de l’Opposition, n’hésiterait pas à brandir des contestations ou bouderies, si éventuellement des intérêts du peuple togolais sont en jeu.


Le week-end écoulé, la section Jeunesse de l’ANC, emmenée par Jean Eklou, a également recommandé aux populations togolaises, à la faveur d’un meeting, de minimiser les critiques émises ici et là autour de l’opérationnalisation du statut du chef de file de l’Opposition pour se consacrer aux urgences politiques de l’heure. Entre autres, obtenir l’organisation des élections locales dans les meilleurs délais.


Réagissant sur le même sujet, Brigitte Adjamagbo de la CDPA (parti membre du CAP 2015 comme l’ANC), à la faveur d’une activité politique de son parti, a aussi indiqué que sa formation politique ne se laisserait pas distraire par l’opérationnalisation du statut de chef de file de l’Opposition togolaise. Statut qui constitue aux yeux de son parti «un os jeté en pâture aux politiques togolais par le pouvoir de Lomé pour les occuper». L’ANC annonce comme imminente, une nouvelle tournée nationale de Jean-Pierre Fabre pour remobiliser ses militants et sympathisants.

Edem Gadegbeku

 Commentaires